Geographical Review of Japan
Online ISSN : 2185-1719
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ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DE LA GEOGRAPHIE EN FRANCE
Hiroshi TANABE
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JOURNAL FREE ACCESS

1969 Volume 42 Issue 4 Pages 233-247

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Abstract
En analysant le système et le programme d'étude de l'enseignement supérieur de gèographie en France, on constate, qu'à la f aculté, la balance entre l'enseignement et la recherche s'incline davantage vers celui-lá que vers celle-ci. Presque tour les professeurs de l'université ont un titre leur permettant d'enseigner daps le second degré et très souvent ils ont l'expérience de cet enseignement. La plupart des étudiants travaillent pour obtenir un titre élevé d'enseignant du second degré comme le CAPES ou l'agrégation. Les cours et les travaux pratiques sont organisés de telle sorte qu'ils préparent surtout les étudiants à devenir de futurs enseignants.
A cause de cette tendance, on ne peut pas trouver, sauf chez les assistants, le corps de jeunes chercheurs qui pourrait exploiter les champs nouveaux de la géographie et, à un viveau moms élevé que celui des professeurs, communiquer aver les étudiants et leur inspirer les nouvelles méthodes et les nouvelles notions de cette science. Les nouveaux licenciés ou maîtres en France ne sont pas assurés de continuer leur recherche pour laquelle il est absolument nécessaire de poursuivre ses idées originelles et souples avec la passion de découvrir de nouveaux domaines d'une science parcequ'ils doivent s'engager au concours du CAPES ou de l'agrégation et qu'ils sont obligés d'abandonner pendant quelques années leur recherche.
Une fois un étudiant recu à l'agrégation, par exemple, i1 quitte la faculté pour l'enseignement. Pour préparer sa thèse il doit travailler séparément souvent dans un coin de province. Il peut consulter son professeur mais le manque de discussion et de communication entre lui et des camarades de son niveau retarde 1'achèvement de ses études et peut même 1'en décourager. En effet le nombre des soutenances de thèses n'augmente pas autant que le nombre de géographes en France. Cette tendance empêche les jeunes géographes d'entrer dans une carrière différente de celle de l'enseignant. Mais il faut ajouter que les enseignants français du second degré sont paradoxalement très ou trop spécialisés en géographie par rapport à leurs collegues japonais, parcequ'il y a en France uniqument de 1'histoire et de la géographie au programme du concours. Mais à l'Université de Tokyo, il faut passer des épreuves de droit, science économique, sociologie, psychologie pédagogique, méthode d'enseignement des sciences sociales et trois semaines de pratique d'enseignement en présence du professeur.
Mais en effet parmis les anciens étudiants de 1'Université de Tokyo on ne peut trouver que peu d'enseignants du second degré qui sont fournis d'universités privées ou d'université d'état ex-école normale. A 1'Université de Tokyo, comme le montre le tableau 1, il y a chaque année environ 12 Gaku-shi (licenciés, équivalent à la maîtrise française). Sur ces 12, 8 au plus sont reçus au concours d'entrée en cours de Shu-shi (maître), assistent aux séminaires et préparent une thèse pendant deux ans, vivant de la bourse. Ayant soutenu la thèse de maîtrise, 6 au plus de ces nouveaux Shu-shi sont admis au cours de doctorat. Ils restent alors à 1'université et continuent leurs études comme chercheurs non pour un examen mais pour une thèse.
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© The Association of Japanese Gergraphers
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