CYTOLOGIA
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La genèse des “conidies” d'origine ascosporale chez Aleuria violacea
P. Martens
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1937 Volume FujiiJubilaei Issue 1 Pages 379-388

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Abstract

Dans un hyménium mûr d'Aleuria violacea (PERS.) GILL., un certain nombre d'asques renferment plusieurs centaines de petites “conidies”, capables de reproduire le mycélium (fig. 18). La genèse de ces conidies, aux dépens des huit ascospores normales (fig. 1), a été décrite en détail. L'ascospore uninucléée subit d'abord une première série de mitoses et de cloisonnements transversaux, et eile s'accroît concurremment (figs. 2-12). Les cloisonnements peuvent s'accompagner, parfois dès la première division, de la dissociation des cellules sporales (figs. 7, 13, 14). Ces dernières subissent ensuite une seconde séie de mitoses et de cloisonnements dans tous les sens, dans un protoplasme devenu très vacuolaire, et l'orientation des cloisons nouvelies paraît liée à la situation des vacuoles (figs. 14-16). La spore primitive est finalement réduite en une trentaine ou une quarantaine de petites “conidies” polygonales, qui se séparent et se répandent dans l'asque et sont ensuite liérées (figs. 15-18). Elles germent déjà à la surface de l'hyménium, dans la mince couche de gelée amorphe qui recouvre celui-ci (figs. 19-22).
Cette évolution ne comporte aucun phénomène de bourgeonnement proprement dit, et eile ne se ramène pas non plus à une simple dissociation de spores pluricellulaires en leurs cellules composantes. Elle a été comparée avec les autres cas du même ordre et principalement avec les résultats de BREFELD.

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