Les pouvoirs royaux et les évêchés en France aux 11e et 12e siècles

Abstract

Dans cet article, nous avons traité des rapports concrets entre les rois et les évêchés en France aux He et 12e siècles, dans le processus de l'enforcement des pouvoirs royaux. Au milieu de ces deux siècles, se situe l'affaire historique important que l'on nomme soit "la Réforme grégorienne", soit "la Querelle des investitures". Pour résoudre notre problème correctement, it nous importe, bien sûr, de la situer just au point. Cependant, au Japon, depuis longtemps, on met, d'une part, l'accent seulement sur les relations politiques entre la Papauté et son adver-saire l'Empereur allemand de cet époque; et d'autre part, l'argument se concentre sur leurs conflits visant l'initiative de la domination sur l'Eglise.
Par contre, pour la structure des puissances, it va sans dire que la conséquence la plus importante de la Querelle consiste en la formation de la notion de "regalia" signifiant les pouvoirs séculiers accumulés chez l'évêché, et en la préparation des conditions nécessaires pour mettre celui-ci dans la structure des puissances féodo-vassaliques. Quant au déroulement de ces deux effets au 12e siècle, dans le chapitre IV, avons nous exposé les causes historiques de leur réalisation tardive en France. Surtout, nous avons insisté à ce qu'elle avait besoin précédemment de la vassalisation du prince (ou comte) laic vis-à-vis des évêques voisinants.
Nous exposons sommairement les conclusions présentées dans les trois chapitres précédents (I, II, III). Au chapitre I, nous avons éclairci qu'en France, it y a trois types de succession aux pouvoirs "publics" dévolus aux comtes carolingiens. En général, les princes (ou comtes nouveaux) laïcs y ont succédé principalement au detriment des évêques, à la différence du type "lorrain" où les évêques ont réussi à les accumuler presque exclusivement à l'aide des Empereurs allemands.
Au chapitre II, nous avons comparé, l'un à l'autre, les politiques ecclé-siastiques des rois capétiens de l'époque de la "Réforme grégorienne" (Philippe I, Louis VI, Louis VII). Nous y avons éprouvé qu'ils se sont obstinés à maintenir leur control personnel sur les évêchés avec le droit d'approuver l'évêques élus, en attendant la diffusion de la notion réelle de "regalia". Au chapitre III, nous avons traité de l'influence de la "Querelle des investitures" exercée sur le système pour dominer le royaume frangais, surtout sur la composition des agents ou des fonction-naires royaux, en nous fondant sur le changement de celle des témoins de diplômes et des présents des réunions royales.
C'est ainsi que nous avons accompli un des travaux préparatifs de nos recherches que nous allons exécuter sur la formation des pouvoirs seculiers de l'évêché de Langres, vis-à-vis de celles des nobles laÏcs de la Bourgogne septentrionale.