Développement de l'urbanisation du district de Shimizu

dans la préfecture de Shizuoka au Japon

Abstract

Au Japon l'urbanisation se développe de manière intensive par la concentration de la population et de l'industrialisation due à l'essor économique, par conséquent l'urbanisation progresse beaucoup dans la banlieue des grandes villes aussi que dans celle des villes de province. Ce rapport essaie de déterminer les caractéristiques de l'urbanisation dans les villes de province selon les deux points de vue suivants : celui de l'utilisation du terrain et celui de la population, tout en prenant pour base l'étude comparative des banlieues des grandes métropoles. Notre démarche se décomposera selon les points suivants :
1). caractéristiques de l'urbanisation des villes de province
2). caractéristiques comparables à celles de la banlieue des grandes métropoles
3). caractéristiques de l'urbanisation d'une conurbation
4). caractéristiques liées à l'urbanisation de la Mégalopolis
1) Le district de Shimizu se trouve dans une région située entre de grandes métropoles. L'urbanisation s'y développe intensément par rapport aux autres régions par suite de l'industrialisation, on constate un développement intense de l'utilisation urbaine des sols, consacrée principalement aux installations industrielles. Quand des usines s'installent dans des régions rurales en développant l'urbanisation autour des usines, on remarque micro-scopiquement tout d'abord la formation de quartiers d'habitations ouvrières, où des logements appartenant à l'entreprise et des logements locatifs sont construits. Dans l'étape suivante, des ouvriers veulent construire des moisons indépendantes, par conséquent ils cherchent des terrains à bâtir parmi les terres cultivées derrière les quartiers' résidentiels existants. La diminution de la surface agricole ne se limite pas à la seule surface des usines, des logements par l'entreprises et les équipements.
La diminution de la surface agricole dans la ville de Shimizu ne change pas seulement l'utilisation du sol, mais aussi l'exploitation agricole. Comme dans le district de Kusanagi où on cultive des mandarines et du thé qui sont lucratifs et approvisionnent les marchés intérieurs grâce à l'organisation d'un système d'expédition.. Il y a quelques cultivateurs qui défrichent des terrains incultes et étendent le champ de leur activité en cherchant des terrains cultivés remplacant la vente de leurs terrains cultivés proches de la vile nouvellement urbanisée. D'ailleurs, comme dans le district de Miho il n'y a pas beaucoup de terrains cultivés subsistants et incultes, et que la rentabilité des produits agricols commercialisés est limitée, it est très difficile de continuer l'exploitation agricole pour des fermes qui sont obligées de réduire leur surface agricole. Ainsi la catégorie des agriculteurs est en train de se décomposer en deux pôles, et l'utilisation de sol est aussi en train de se différencier.
2) Le changement annuel de la diminution de la surface agricole dans le district de Shimizu reflète sensiblement l'orientation de l'économie joponaise, et son orientation correspond presque à celle du Japon. La valeur maximum de la diminution de la surface agricole dans ce district a un retard d'un ou deux ans sur celle des régions de grande métropole.