La structure hiérarchique de la philosophie de Plotin est bien connue comme l’émanation de la lumière de l’Un qui finit à l’obscurité de la matière sensible. Vers le milieu du vingtième siècle, les chercheurs de Plotin ont commencé à remarquer les deux étapes dans la procession de l’Intellect à partir de l’Un, à savoir, la génération de la vision indéfinie de l’Intellect(la matière intelligible)et la conversion de cette vision vers l’Un(la définition de l’Intellect). À ce point de vue, on peut considérer l’Un chez Plotin comme ce qui est au delà de la matière, à la direction de la matière. Autrement dit, l’Un est transcendant ploutôt à la direction de l’activité qu’à la direction de l’être. On peut dire que l’activité qui procède de l’Un et qui retourne à Lui est réflexive et l’intellection de soi au niveau de l’Intellect est, pour ainsi dire, la vision réflexive de l’Un qui est lui-même non-réflexif. Quand on remarque cet aspect de l’émanation chez Plotin, on peut reconnaître les resemblances avec la philosophie de Nishida.