Philosophy (Tetsugaku)
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Pour La généalogie du pouvoir
Kōjiro FUJITA
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2014 Volume 2014 Issue 65 Pages 272-285_L19

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Abstract

Lʼobjectif de cet article est de mettre théoriquement en lumière la conception du pouvoir chez Michel Foucault. Comme on le sait, celui-ci a procédé à des analyses originales du pouvoir dans divers domaines à commencer par lʼhôpital psychiatrique,la prison ou la sexualité. Dans le présent article, en nous interrogeant sur lʼhorizon théorique implicitement présupposé par ces analyses du pouvoir, nous voulons élucider théoriquement la conception foucaldienne du pouvoir.
Foucault a posé sa propre conception du pouvoir en opposition avec la conception traditionnelle du pouvoir. Ainsi, nous voulons examiner dʼabord la dernière et ensuite la première. Selon notre philosophe, dans la conception traditionnelle du pouvoir, celuici a été considéré généralement comme droit: il sʼagit de ce quʼon appellerait le modèle du droit sur le pouvoir. Là, dʼabord, seraient donnés quatre éléments fondamentaux, à savoir le Sujet, le Souverain, la Loi et lʼEtat, qui ensuite exerceraient le pouvoir comme droit. En revanche, dans la conception foucaldienne du pouvoir, celui-ci a été considéré comme rapport de force: il sʼagit de ce quʼon appellerait le modèle du rapport de force sur le pouvoir. Là, dʼabord, le pouvoir sʼexercerait de lui-même comme rapport de force, ce qui ensuite déploierait quatre éléments concernés, à savoir le corps, le gouvernement, la technique et la tactique.
Voici donc la conclusion : tandis que, dans le modèle du droit, les quatre éléments fondamentaux exercent le pouvoir, dans celui du rapport de force, le pouvoir déploie les quatre éléments concernés. Or, cette argumentation pourrait être mise, en réalité,en correspondance avec celle de L’archéologie du savoir. On pourrait dire, au fond,que lʼentreprise de cet article consiste, en succédant à lʼesprit de L’archéologie du savoir, à esquisser, pour ainsi dire, La généalogie du pouvoir.

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