Bulletin d'Etudes de Linguistique Francaise
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Volume 11, Issue 1
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Articles
  • Akihiko OHNO
    1977 Volume 11 Issue 1 Pages 1-29
    Published: June 11, 1977
    Released on J-STAGE: September 14, 2017
    JOURNAL FREE ACCESS
    La présente étude porte sur la question de savoir comment formuler la transformation de Montée du sujet en position sujet (Mss), qui relie les phrases telles que (1) et (2).
    (1) Il semble que Françoise ait mangé des gâteaux.
    (2) Françoise semble avoir mangé des gâteaux.
    Ce problème a récemment fait l'objet d'une étude détaillée dans RUWET (1975), ou a été émise l'hypothèse selon laquelle le verbe sembler est sous-catégorisé comme [Δ—[NPS]], par conséquent MSS doit s'appliquer à la structure essentiellement identique à celle de (1). Il a été montré dans cet article non seulement que cette hypothèse conduit à de fausses prédictions, mais encore qu'elle empêche d'énoncer des généralisations significatives tant en syntaxe qu'en phonologie du français. En revanche, aucun de tels inconvénients ne surgit, si la règle est censée s'appliquer à la structure ayant la complétive à la position sujet, viz. (3).
    (3) Que Françoise ait mangé des gâteaux semble.
    Celle-ci peut être convertie en outre en (1) par l'application eventuelle d'Extraposition, règle motivée indépendamment d'Mss.
    Les arguments avancés en faveur de la première hypothèse sont brièvement examinés, et réfutés ou mis en doute, excepté le cas des phrases pseudo-clivées. Enfin il a été suggéré une explication sémantique ainsi que fonctionnelle de l'existence même de ces deux règles intervenant dans la syntaxe du verbe sembler.
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  • Shigemitsu SHIMIZU
    1977 Volume 11 Issue 1 Pages 30-39
    Published: June 11, 1977
    Released on J-STAGE: September 14, 2017
    JOURNAL FREE ACCESS
    Il s'agit de deux subordonnées introduites par l'adverbialisateur -si : si + le futur, si + le conditionnel. Il n'est donc pas question du nominalisateur -si, dit conjonction de l'interrogation indirecte. Le but de mon exposé est de déterminer leurs valeurs syntaxiques au moyen de la notion de « décalage ». Le décalage signifie l'opération syntaxique qui consiste à employer un tiroir verbal dans l'ordre de temps autre que le sien, pour qu'il puisse avoir une autre valeur que celle qu'il avait avant d'être décalé.
    Plus de décalage, moins d'affirmation. Cette formule, il est vrai, gouverne les subordonnées introduites par si. En ce qui concerne celles qui sont relatives au futur, si + le futur dans l'ordre du présent, ainsi que si + le conditionnel présent dans l'ordre du passé, expriment le fait à venir de la manière la plus affirmative. Grâce au décalage zéro, ces constructions parallèles supposent ce fait comme étant ce qui doit se produire.
    En revanche, si + le conditionnel présent dans l'ordre du présent, de même que si + le conditionnel passé dans l'ordre du passé, expriment le fait à venir de la manière la plus négative. A cause du décalage maximum, ces constructions parallèles supposent ce fait comme étant ce qui ne doit pas se produire.
    Enfin, dans la période oppositive-comparative-concessive, si + le conditionnel présent peut exprimer la subordonnée de sorte qu'on se réserve d'y ajouter ce qui n'est pas exprimé mais prêt à développer au besoin. Cette dernière valeur de si + le conditionnel présent me semble avoir dérivé, à la longue, de celle de la même construction du décalage maximum.
    Quant aux problèmes accessoires, j'en traiterai dans la prochaine occasion.
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Notes
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