フランス語学研究
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22 巻, 1 号
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論文
  • DUCROT Oswald
    1988 年 22 巻 1 号 p. 1-14
    発行日: 1988/06/03
    公開日: 2017/09/13
    ジャーナル フリー
  • 藤田 知子
    1988 年 22 巻 1 号 p. 15-34
    発行日: 1988/06/03
    公開日: 2017/09/13
    ジャーナル フリー
    Comment les énoncés de type X1 ÊTRE X2, avec X1 et X2 ayant même signe, et réputés « tautologiques » puisqu'ils ne disent que X2 à propos de X1, en arrivent-ils à avoir du sens ? Notre étude montre que X1 est nécessairement différenciable au sens où X1 implique la construction de (p, p'). Dès lors se posent les trois questions suivantes : (a) comment, et (b) à quel niveau d'opération engendrant X1 ÊTRE X2, (p, p') est-il construit? et (c) de quels types d'opération X1 fait-il l'objet par la suite ?
    Ces considerations nous ont amenée à proposer cinq types d'emploi.
    1) Lorsque (p, p') est construit sur X1, de sorte que p et p' correspondent à des sous-classes de X1, il y a deux emplois : p et p', quoique différenciés, appartiennent à X1 (emploi A : « Ma femme ne comprend pas ma passion pour les ordinateurs. Que voulez-vous ! Une femme est une femme.») ; bien que p et p' appartiennent à X, ils sont différenciés (emploi B : « Un chat est un chat s'il attrape des souris. ».
    2) Lorsque (p, p') est construit sur X1 pour p et sur d'autres termes que X1 (=Y, Z, W ...) pour p', on obtient trois emplois: dans le premier qui est le type de base, X1 est identifié à X2 à l'exclusion de p' (emploi C : « Je n'ai pas tout à fait la même figure, mais je suis bien moi !»). Dans le deuxième, on constate l'intervention d'un autre espace mental (emploi D : « Dans ce film Hitchcock est Hitchcock. »). Dans le dernier, (p, p') est construit différemment par le co-énonciateur et l'énonciateur dans le jeu des questions-réponses (emploi E : « Qu'est-ce que c'est, une femme fatale ? -Bah! Une femme fatale, c'est une femme fatale.»).
    Dans chacun de ces emplois a été signalée l'intervention pertinente des sujets d'énonciation. Il a été également montré que X1 et X2 se réfèrent à des entités différentes.
  • 春木 仁孝
    1988 年 22 巻 1 号 p. 35-56
    発行日: 1988/06/03
    公開日: 2017/09/13
    ジャーナル フリー
    Les formes disjointes du pronom personnel, utilisées en tête d'énoncé sont normalement expliquées en recourant à la notion de contraste ou d'emphase. Nortre étude se propose de réviser ce phénomène du point de vue discursif et énonciatif.
    L'explication qui a cours est valable au moins pour la langue écrite. Mais l'emploi des pronoms disjoints en tête d'énoncé relève, par excellence, du registre de la langue parlée. D'ailleurs, le détachement ou la dislocation est une des caractéristiques du français parlé. Il n'est donc pas étonnant que certains linguistes essaient d'expliquer la fonction du détachement du pronom disjoint comme introduisant un nouveau thème du discours en question, fonction généralement attribuée au détachement à gauche. Ce type d'explication, cependant, n'est pas toujours applicable s'il s'agit du détachement de moi. Peut-on affirmer que l'énonciateur parle de lui-même quand il dit : « Moi je crois qu'il a plus de chance que l'autre », par exemple ? Nous proposons, de notre côté, d'analyser le détachement de moi en tant que manifestation de l'énonciateur MOI au niveau de l'acte d'énonciation, ce qui n'exclut pourtant pas l'existence de moi contrastif tel qu'on le trouve dans la langue écrite.
    Le moi détaché se trouve le plus souvent quand le locuteur change dans la conversation ou dans le premier énoncé où apparaît je après le changement de locuteur. Le fait qu'on trouve souvent, avec le moi détaché, des expressions telles que eh bien, en tout cas, vous savez, écoute, etc., corrobore aussi notre thèse. Le moi qui accompagne des expressions du jugement comme je dis, je crois, je trouve, etc. constitue peut-être le cas le plus explicite du moi en tant que manifestation de l'énonciateur. L'emploi absolu du détachement de moi est aussi mieux compris dans l'optique que nous présentons ici. C'est-à-dire qu'il n'y a pas de relation thème/rhème entre moi et les autres éléments de l'énoncé dans « Moi, c'est les yaourts ».
    Le cas du détachement double (c'est-à-dire celui de moi et d'un autre syntagme) ne présente pas non plus de difficulté si on interprète moi comme manifestation de l'énonciateur et l'autre syntagme comme thème d'énoncé. Un cas spécial du détachement double, représenté par une construction comme « Moi, les films japonais ...» interprétée d'une manière péjorative s'il n'y a pas d'intonation ou de geste marquant un jugement positif, est très significatif. Ici on assiste au refus de la mise en relation des deux éléments principaux de la prédication. Moi, c'est un énonciateur en tant que celui qui émet le jugement, et l'autre syntagme, c'est l'objet de ce jugement.
    Le détachement absolu qu'on a vu n'est pas quelque chose d'exceptionnel. Même si on trouve, dans l'énoncé qui suit le moi détaché, une forme clitique de moi, il n'est pas nécessaire d'y voir une relation anaphorique (ce qui n'est d'ailleurs pas toujours possible).
    Jusqu'ici beaucoup de chercheurs ont considéré le moi détaché comme faisant partie du phénomène général du détachement. Mais, à notre avis, même si on introduit la distinction rigoureuse du thème phrastique et du thème discursif (ou des thèmes discursifs), il reste beaucoup de cas qui constituent des écueils à l'analyse cohérente. C'est en recourant à la notion d'énonciation, cryoyons-nous, qu'on peut trouver une solution plus satisfaisante que celles de chercheurs comme LAMBRECHT ou BARNES.
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