Bulletin d'Etudes de Linguistique Francaise
Online ISSN : 2432-0668
Print ISSN : 0286-8601
ISSN-L : 0286-8601
Volume 23, Issue 1
Displaying 1-15 of 15 articles from this issue
Articles
  • Irène TAMBA
    1989Volume 23Issue 1 Pages 1-24
    Published: May 13, 1989
    Released on J-STAGE: September 13, 2017
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  • Hidetake IMOTO
    1989Volume 23Issue 1 Pages 25-39
    Published: May 13, 1989
    Released on J-STAGE: September 13, 2017
    JOURNAL FREE ACCESS
    La présente étude a pour objet de mettre au clair les conditions qui président à l'utilisation des syntagmes nominaux du type le N et ce N dans l'anaphore fidèle. Après l'examen des hypothèses de CORBLIN, de HARUKI et de KLEIBER, je propose une hypothèse en recourant à l'opposition monde énoncé et circonstances d'énonciation.
    L'anaphore par le N est fondé sur le monde énoncé, domaine dans lequel la description d'un énoncé est validée. La reprise par le N est possible si l'énoncé précédent et l'énoncé anaphorisant se trouvent dans un même monde énoncé et si la position du référent se stabilise dans ce monde. Cette stabilité dépend, à son tour, de l'existence des autres objets susceptibles d'être mentionnés. En effet, lorsqu'on énonce le N, cette réalisation de l'objet N exclue la réalisation concomitante des autres objets existant dans le même monde énoncé et constituant le paradigme contextuel du N. La constitution du paradigme contextuel est influencée par le degré d'attention (=DA), capacité du syntagme nominal à attirer l'attention de l'interlocuteur à son occurrence.
    L'anaphore par ce N, quant à elle, est fondée sur les circonstances d'énonciation, définies comme un domaine où se situent le locuteur et l'interlocuteur. Tous les objets mentionnés dans le même discours entrent dans les mêmes circonstances d'énonciation, indépendamment du monde énoncé. Les conditions pour faire la reprise par ce N sont, d'abord, la présence du référent dans les circonstances d'énonciation, et ensuite, la particularité du référent en tant que membre de la classe N. Pour que le référent soit présent dans les circonstances d'énonciation, il doit maintenir un DA élevé. Un mot mis en coordination ne possède pas suffisamment de DA ; il est donc exclu de la reprise par ce N.
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  • Itsuko FUJIMURA
    1989Volume 23Issue 1 Pages 40-54
    Published: May 13, 1989
    Released on J-STAGE: September 13, 2017
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    Cette étude a pour objet de donner une nouvelle définition de la notion de transitivité proposée par HOPPER & THOMPSON (1980). Nous examinerons l'alternance entre la forme casuelle dative et la forme en par (ou de) indiquant toutes deux l'agent causé dans la construction causative : faire+inf+SN (ex. Il a fait détruire la ville par Jean / Il a fait connaître la ville à Jean).
    Nous définissons le degré de transitivité comme étant le degré de saillance du patient par rapport à l'agent dans une proposition. Les facteurs définitoires du degré de saillance d'un participant en tant que patient sont a) son degré de résultativité et b) son degré d'importance pour l'énonceur. D'une part, ces facteurs spécifient le patient parmi les participants, et de l'autre, déterminent le degré de transitivité d'une proposition.
    Nous soutenons que les deux constructions causatives désignent une seule proposition exprimant une seule relation transitive entre l'agent de causation et le patient de causation. Elle se caractérise, d'autre part, par la fusion de deux procès : causatif et résultatif, respectivement indiqués par faire et l'infinitif. Le patient de causation est choisi parmi les participants du procès résultatif suivant leur degré de saillance en tant que patient et formellement marqué comme tel soit par l'accusatif, lorsque le complément datif n'apparaît pas, soit par le datif, lorsque l'accusatif et le datif apparaissent. Le tableau suivant résume les conditions déterminant la forme de l'agent causé.
    [table] (voir le fichier PDF)
    Notre définition du degré de transitivité nous permet d'affirmer le principe d'alternance : supposée une proposition hypothétique pour le procès résultatif, le patient de causation correspond à l'agent du procès résultatif dans la mesure où ce dernier présente une transitivité faible ; le patient de causation équivaut au patient du procès résultatif dans la mesure où celui-ci présente une transitivité forte. Nous proposons les conditions d'alternance observées comme autant de facettes constituant le degré de transitivité.
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Notes
Discussions
Notes de grammaire
Le colloque
Procès-verbaux des séances
Bibliographie : étranger
Bibliographie : Japon
Résumés en français
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