Bulletin d'Etudes de Linguistique Francaise
Online ISSN : 2432-0668
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ISSN-L : 0286-8601
Volume 25, Issue 1
Displaying 1-16 of 16 articles from this issue
Articles
  • Jean-Jacques FRANCKEL
    1991Volume 25Issue 1 Pages 1-11
    Published: June 08, 1991
    Released on J-STAGE: September 12, 2017
    JOURNAL FREE ACCESS
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  • Tohru HIRATSUKA
    1991Volume 25Issue 1 Pages 12-24
    Published: June 08, 1991
    Released on J-STAGE: September 12, 2017
    JOURNAL FREE ACCESS
    La présente étude a pour objet d'examiner parmi les phrases du type « c'est NP qui VP » celles qui, à la différence des constructions emphatiques, ne mettent pas le sujet en relief (:CQ). KAWAMOTO (1958-60), en observant dans CQ la nouveauté du NP aussi bien que du VP, lui a appliqué la notion de mudaibun (phrase-sans-thème). D'autres ont soutenu sa théticité, et donc sa synonymie avec « il y a / voilà NP qui VP ». D'autre part, ASAKURA (1955) y a vu une explication de la phrase qui précède, et LERCH (1934) est allé jusqu'à affirmer que ce désigne « ce qui précède » (das Vorhergehende).
    Nous proposons la thématicité de ce dans CQ. (Le thème ici se caractérise en gros par sa haute activation dans la conscience de l'interlocuteur vis-à-vis des autres parties de la phrase ou du rhème.) Elle se démontre par la comparaison du point de vue distributionnel de CQ à « il y a NP qui VP » (:IQ), qui exprime typiquement l'absence du thème, et à « NP VP » (:SV), qui peut servir même si le sujet est peu thématique.
    Ce qui nous frappe, c'est que CQ est, contrairement à IQ et à SV, incapable d'annoncer une information entièrement nouvelle sans liaison avec le contexte ou la situation, ni de servir de réponse à une question qui n'implique pas qu'il soit arrivé / arrive quelque chose ; par contre CQ est adéquat, comme les deux autres, dans le cas où l'on demande, explicitement ou implicitement, des explications sur un fait concret. Cette différence distributionnelle révèle la référence de ce au contexte ou à la situation, laquelle est corroborée par la possibilité pour CQ de se voir ajouter en tête ce N, et d'admettre comme NP un pronom personnel.
    Quoique la référentialité de ce permette de tenir la relative pour explicative, l'intégration solide de celle-ci dans CQ fait préférer la théorie de la pseudo-relative, qui avec l'antécédent constitue une proposition. L'inadéquation de « *Ce bruit est François / quelqu'un qui est tombé dans l'escalier. », ainsi que la différence catégorielle entre le bruit et la chute, nient que ce puisse désigner directement un fait concret : mieux vaudrait dire que le ce de CQ se réfère à ce que le contexte ou la situation a mis en question ou activé et qui peut être précisé par une proposition.
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  • Mitsuru OHKI
    1991Volume 25Issue 1 Pages 25-38
    Published: June 08, 1991
    Released on J-STAGE: September 12, 2017
    JOURNAL FREE ACCESS
    Le présent article a pour but de mettre en lumière la fonction de en adnominal et les contraintes de son occurrence.
    La comparaison des données (1) et (2) nous fait entrevoir la fonction de en.
    (1) a. Derrière l'église il y a une maison. La porte est magnifique et ...
    b. Derrière l'église il y a une maison. La porte en est magnifique et ...
    (2) a. ?*Derrière l'église il y a une maison. L'apparence est magnifique et...
    b. Derrière l'église il y a une maison. L'apparence en est magnifique et...
    D'après GIVON (1984), les noms concrets sont plus référentiels (=thématiques) que les nom abstraits. Etant donné que le mot « porte » est un nom concret, il a assez de puissance référetielle (=thématicité) pour renvoyer à la « maison ». Par contre, la puissance référentielle de l'« apparence », nom abstrait, n'est pas suffisante pour renvoyer à la « maison ». Une fois l'« apparence » déterminée par en, (2) devient acceptable. Ceci nous permet de dire que en a la fonction d'élever la puissance référentielle du NP qu'il détermine.
    Deux contraintes au moins s'exercent sur l'occurrence de en adnominal, schématisé comme suit :
    (3) [... NP1 ...] S1 [NP2 en V ...] S2
    (4) contrainte s'exerçant sur le rapport entre NP1 et NP2
    Plus NP1 et NP2 sont liés intrinsèquement du point du vue sémantique, plus l'emploi de en sera acceptable.
    (5) contrainte s'exerçant sur le rapport entre NP1 et S2
    Plus la prédication effectuée par S2 concerne les propriétés du référent de NP1, plus l'emploi de en sera acceptable.
    Nous nous posons naturellement le problème de savoir pourquoi l'occurrence de en est soumise aux deux contraintes. Nous suggérons que les phrases contenant en sont bi-thématisées au point de vue de la structure sémantique. Cette thèse est confirmée par le fait que les phrases contenant en sont soumises aux mêmes contraintes que les phrases japonaises à double thème.
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Notes
Discussions
Présentations
Notes de grammaire
Conférence (résumé)
Procès-verbaux des séances
Bibliographie
Index géneral du BELF (Nº 1—Nº 24)
Résumés en français
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