Bulletin d'Etudes de Linguistique Francaise
Online ISSN : 2432-0668
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ISSN-L : 0286-8601
Volume 46, Issue 1
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Articles
  • Hidetake Imoto
    2012 Volume 46 Issue 1 Pages 1-17
    Published: June 01, 2012
    Released on J-STAGE: November 18, 2016
    JOURNAL OPEN ACCESS

    La description des systèmes temporels proposée par Cutrer (1994) dans le cadre de la théorie des Espaces Mentaux est caractéristique par le fait que les valeurs des temps verbaux sont représentées par la configuration des quatre espaces primitifs (BASE, V-POINT, FOCUS, EVENT) et que cette configuration est régie par ce que Cutrer appelle “principe d’organisation discursive”. Pourtant, le principe de Cutrer est limité aux langues anglaise et française, et ne s’applique pas au japonais. Dans cet article, en modifiant le principe d’organisation discursive, nous montrerons la différence configurationnelle des systèmes temporels entre le japonais et le français : la plus grande différence vient du fait que la position du BASE, toujours point de départ en français, n’est pas fixée morphologiquement en japonais.

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  • Yoko Tsuda
    2012 Volume 46 Issue 1 Pages 19-34
    Published: June 01, 2012
    Released on J-STAGE: November 18, 2016
    JOURNAL OPEN ACCESS

    L’objectif de cet article est de mettre en évidence la différence des trois constructions rhématiques “il y a SN + Proposition Relative” pour caractériser la phrase événementielle dénotant la perception. Parmi les trois constructions rhématiques, nous montrons qu’un énoncé événementiel perceptif tel que Papa ! Y a maman qui pleure ! est la seule forme du jugement thétique avec la simultanéité de l’énoncé et de la perception des événements. Pour les deux autres types de phrases, nous observons que l’un peut former la structure topique-commentaire en mettant à la position initiale les compléments circonstanciels de temps ou de lieu qui comportent des événéments passés et que l’autre type de phrase forme le jugement double en se rattachant à un thème constitué par la situation. En analysant ces trois constructions, nous pouvons expliquer que l’origine de la différence réside dans le domaine de l’interprétation, c’est-à-dire que la construction événementielle perceptive est interprétée sur la base du domaine de la perception tandis que les deux autres constructions sont interprétées en faisant appel au domaine des connaissances.

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  • le cas de je considère que p et j’ estime que p
    Simon Tuchais
    2012 Volume 46 Issue 1 Pages 35-50
    Published: June 01, 2012
    Released on J-STAGE: November 18, 2016
    JOURNAL OPEN ACCESS
  • une autre vue sur l’imparfait ne dénotant pas la simultanéité
    Yûji Tôgô
    2012 Volume 46 Issue 1 Pages 51-67
    Published: June 01, 2012
    Released on J-STAGE: November 18, 2016
    JOURNAL OPEN ACCESS

    Cet article se propose de remettre en revue les emplois de l’imparfait qui ne dénote pas la simultanéité avec un autre événement décrit dans l’environnement textuel avoisinant. Nous regroupons ces emplois en trois catégories. Dans la première catégorie entrent des emplois tels que Il était tout différent du garçon quil était trois mois auparavant. En développant l’analyse avancée dans Tôgô (2007) selon laquelle le système temporel du français se compose de deux zones, nous considérons cet emploi comme imparfait de discours incrusté dans du récit. Pour ce faire, nous mettons en lumière le mécanisme de la concordance des temps dans le discours et essayons d’expliquer pourquoi l’imparfait n’est pas sujet à la règle de la concordance des temps, s’il y en a. La deuxième catégorie correspond à des emplois tels que Il mourut à lâge de 50 ans. Il fumait deux paquets de cigarettes par jour. Bien qu’il apparaisse dans une phrase indépendante à la différence du premier emploi, nous pensons pouvoir analyser cet emploi de la même manière que le premier. Enfin, la troisième catégorie est représentée par un exemple tel que Jean tourna le robinet. Leau jaillissait. A la différence des deux premiers emplois, cet imparfait dénote un point temporel postérieur à un autre événement. Nous croyons qu’on a là un emploi ordinaire de l’imparfait de récit ; seulement le point de référence R avance à la suite de l’événement décrit par la première phrase. Pour que cet emploi passe la barre, il faut qu’il y ait un sujet (explicite ou implicite) porteur du point de vue.

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