フランス語学研究
Online ISSN : 2432-0668
Print ISSN : 0286-8601
ISSN-L : 0286-8601
48 巻, 1 号
選択された号の論文の25件中1~25を表示しています
論文
  • 心理・感覚の主体とは何か?
    川上 夏林
    2014 年 48 巻 1 号 p. 1-18
    発行日: 2014/06/01
    公開日: 2017/09/09
    ジャーナル フリー

    Dans les études existantes, les analyses des verbes psychologiques et sensoriels se limitent à l’étude du contenu lexical de ces verbes.Etant donné que l’argument thématique de l’experiencer apparaît dans différentes positions syntaxiques, le problème est de trouver comment traiter les structures dans lesquelles on constate un « linking paradox ». Cependant, dans ces approches, il manque une question essentielle : qu’est-ce qu’un état psychologique et sensoriel ? Dans cet article, nous nous concentrons sur des expressions psychologiques et sensorielles liées à la situation d’énonciation et considérons les verbes psychologiques et sensoriels du point de vue cognitif : moi, ici et maintenant’. Nous insistons sur le fait que, du point de vue subjectif et conceptuel, un verbe ne peut pas être traité indépendamment de la phrase dans laquelle il figure. Par conséquent, l’experiencer devient lui-même variable.

  • 先行場面とスキーマ化されたシナリオ
    津田 洋子
    2014 年 48 巻 1 号 p. 19-36
    発行日: 2014/06/01
    公開日: 2017/09/09
    ジャーナル フリー

    Cet article a pour objectif de mettre en évidence l’existence d’une scène antérieure dans un énoncé tel que Ah, voilà le feu qui flambe. Cette scène est motivée par un scénario schématisé qui décrit une séquence d’événements stéréotypée dans un contexte particulier. D’abord, en analysant les données du corpus, nous observons que cette construction exprime un événement dans lequel un objet perçu est désigné par un nom, dans la plupart des cas avec l’article défini. Concernant la raison de l’utilisation de l’article défini, nous considérons qu’il existe une scène antérieure liée à un scénario schématisé qui permet de prévoir l’apparition de cet événement. Ensuite, nous montrons qu’un énoncé du type Allons bon, voilà quil pleut !, qui n’a pas de sujet d’action indiqué par un nom, implique aussi l’existence d’une scène antérieure qui permet de prévoir l’apparition de cet événement dans un scénario. Pourtant, nous considérons qu’un énoncé tel que Voilà que Marie chante ! pour lequel l’événement comporte un sujet qui est aussi objet de perception, signifie que l’événement est inattendu, pour la raison que la scène antérieure ne permet pas de supposer que Marie allait chanter. Du point de vue discursif, nous pouvons admettre que la construction “voilà” permet d’exprimer non seulement un événement mais aussi l’existence d’une scène antérieure ou de connaissances antérieures de l’énonciateur.

  • 視野狭窄の半過去を中心に
    東郷 雄二
    2014 年 48 巻 1 号 p. 37-55
    発行日: 2014/06/01
    公開日: 2017/09/09
    ジャーナル フリー

    Cet article a pour objectif de montrer que la prise en considération du domaine d’interprétation est cruciale pour l’explication des divers emplois de l’imparfait. La notion de domaine d’interprétation a été proposée par CANNINGS (1998) et RECANATI (1996) pour expliquer le fonctionnement de l’article défini. Nous croyons que cette notion est applicable aussi aux temps verbaux. En nous appuyant sur VOGELEER (1994), nous distinguons l’imparfait épistémique, qui n’implique pas le déplacement du point de vue et l’imparfait perceptuel, qui le déclenche. Dans le dernier cas, le domaine d’interprétation se trouve réduit au minimum, entraînant le rétrécissement du champ visuel. Nous montrerons que c’est la raison pour laquelle dans une suite de phrases telle que Jai pris le métro. Une fille { engueulait / *a engueulé } son copain., l’emploi du passé composé est peu heureux.

  • 春木 仁孝
    2014 年 48 巻 1 号 p. 57-76
    発行日: 2014/06/01
    公開日: 2017/09/09
    ジャーナル フリー

    L’énoncé ça pleut est souvent considéré comme une forme dialectale ou populaire de il pleut. Pourtant, on ne peut pas dire ça ne pleut pas, ce qui nous fait penser qu’il doit y avoir, entre ces deux énoncés, quelque chose d’autre qu’une différence stylistique. Le but de cet article est d’examiner, non seulement les verbes météorologiques, mais les divers énoncés avec ça comme sujet, tels que ça mouille, ça glisse, ça pique, etc. et d’essayer d’éclaircir leur fonctionnement. Notre conclusion est que ces énoncés sont utilisés quand on saisit quelque chose à travers une interaction corporelle. L’agent et/ou l’expérienceur y est englobé dans un procès dénoté par le verbe. “ça + verbe” constitue ainsi une construction à part qui a sa propre fonction.

論評
新刊紹介
フランス語質問箱
談話会・シンポジウム報告
国際研究会報告
例会報告
雑誌論文目録
修士・博士論文目録
feedback
Top