Etudes des lettres francaises
Online ISSN : 2424-2209
Print ISSN : 0913-6770
Volume 35
Displaying 1-9 of 9 articles from this issue
  • Article type: Cover
    2000 Volume 35 Pages Cover1-
    Published: October 25, 2000
    Released on J-STAGE: March 01, 2018
    JOURNAL FREE ACCESS
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  • Article type: Index
    2000 Volume 35 Pages Toc1-
    Published: October 25, 2000
    Released on J-STAGE: March 01, 2018
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  • Yasufumi TAKANA
    Article type: Article
    2000 Volume 35 Pages 1-14
    Published: October 25, 2000
    Released on J-STAGE: March 01, 2018
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    La confession de Renart de la branche VII (1195-1200) donne un <<monde a l'envers>> a travers l'eloge du sexe feminin du penitent adultere et du discours du confesseur qui ne considere pas l'adultere meme comme peche <<mineur>>. Les lecteurs modernes connaissant bien l'ensemble du recit tiendront pour naturelle cette subversion de valeurs, achevee par l'auteur de la branche XVII (vers 1205) ou <<feu>> Renart est glorifie par Bernart l'archipretre dans sa ceremonie funebre grace a ses deux relations coupables. Pourtant, parmi les motifs religieux apparaissant avant la branche VII, on ne trouve aucune occurence offrant le discours sur l'adultere du goupil sauf dans la branche I. En plus, meme dans celleci, ou le penitent et le confesseur tiennent l'adultere pour coupable, on ne reconnait aucun monde aussi perverti que dans les branches VII et XVII. Dans ce sens, la branche VII, dont la gauloiserie trop avancee est peu convenable a l'esthetique moderne pour attirer une attention suffisante, peut etre estimee avoir donne un modele a la branche XVII. Il faut remarquer l'importance de son role dans l'evolution du cycle renardien.
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  • Michiko MOMOTA
    Article type: Article
    2000 Volume 35 Pages 15-27
    Published: October 25, 2000
    Released on J-STAGE: March 01, 2018
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    Pour nommer les ouvrages litteraires composes, presentes et critiques dans des salons, ne peut-on pas accepter d'utiliser le terme "ecriture de salon"? L'utilisation de ce terme, plus commode et plus appropoie, se justifie pour les raisons suivantes. La premiere raison: Pour rendre compte des Contes de Perrault dans le contexte plus precis de la litterature francaise sans les situer dans la litterature mondiale, ce terme "ecriture de salon" parait susceptible d'eclairer la question sous un nouveau jour. La deuxieme: On ne peut pas qualifier d' "ecriture de salon" tout le langage precieux, et plus precisement toutes les expressions qui nous semblent precieuses. Mais, quand ce langage s'oriente vers la creation litteraire, on peut vraiment parler d' "ecriture de salon". Dans ce cas, la preciosite devient synonyme d' "ecriture de salon". De plus, a l'aide du terme "ecriture de salon", on peut aussi dater et localiser la preciosite, dont le phenomene reste encore vaguement situe dans la vie langagiere du salon. La troisieme: Ecrire, dans les salons du XVIIeme siecle, avait une autre signification que de nos jours. Et, c'est la que le terme d' "ecriture de salon" prend un sens important. L'ecriture de salon peut traverser plusieurs genres litteraires et se charger meme d'autres petits genres commme jeux salonniers. Aussi elle nous permet de traiter des ouvrages relevant d'activites litteraires ou de travaux collectifs, dont le sujet est souvent commun et dont les auteurs sont parfois anonymes.
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  • Shinobu MASHIMO
    Article type: Article
    2000 Volume 35 Pages 29-48
    Published: October 25, 2000
    Released on J-STAGE: March 01, 2018
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    Aujourd'hui, dans le monde entier circule le mot d'interface, a comprendre comme une <<jonction entre deux elements d'un systeme informatique>>. Il s'agit de la jonction non seulement entre hardwares, ou entre softwares, mais aussi celle entre hardwares et softwares. L'etre humain n'est-il pas lui aussi pris dans cette jonction meme? La reponse est affirmative. Des lors, est-il voue a y rester toujours? Et ne pourrait-t-il jamais en sortir? Dans ce milieu, est egare le <<Je>> en tant que sujet, qui n'existe donc plus selon certains penseurs. D'ailleurs, la globalisation du monde nous envahit dans tous les domaines, et acquiert une optique globale, de la Terre. Elle est souhaitable afin de trouver des moyens contre la polution ecologique, le crime-contre-l'humanite etc, meme si les competitions economique, technologique et politique s'aggravent de plus en plus. Mais, dans ce mouvement, n' y a-t-il pas quelque chose de tres dangereux. Car une optique totalitaire n'y apparaitra-t-elle pas a la limite, concevant la Terre (=le globe) comme Tout ou Total? Dans la mesure ou la Terre nous devient de plus en plus petite, penser les choses dans une optique de la Terre, ne nous amene-t-il pas aux conflits sans issue pour la redistribution de la Terre (=le Tout) entre les uns (=puissants), en depit des autres? Pour repondre a cette question, nous envisageons l'oeuvre de Nancy qui s'appelle Corpus, dans laquelle il emploie deux fois le mot d'interface, qui n'est pas pourtant un mot majeur dans son lexique. Mais en le prenant comme fil conducteur, nous questionnons le monde nancien par rapport au milieu informatique de l'interface. Une fois que nous etablissons un contact avec un ordinateur, nous pouvons penetrer dans le monde d'internet, ou nous nous branchons a tout ou a tout le monde. C'est au sens de cette relation sans limite de brancher (ou de se brancher) que nous comprenons le mot de <<mi-lieu>>. Le monde de l'interface s'ouvre comme <<mi-lieu>>. Nancy parle, dans cette oeuvre, de l'<<echotechnie>> en tant que <<monde des corps>>. Cela ne consiste pas a une simple rehabilitation du corps, reconstruit avec dualismes, monismes ou phenomenologies. Le <<monde des corps>> nous interesse en ce sens que les corps se branchent ou se touchent sans limite les uns aux autres, une fois qu'ils <<ont-lieu>> dans le monde et qu'ils etablissent le contact avec les autres, justement comme au <<mi-lieu>> de l'interface. Non pas en ce sens meme que les corps se placent en etat de <<vis-a-vis (=face-to-face)>>, puisque cet etat pre-suppose le <<vis (age)>> de quelqu'un (=corps), c'est-a-dire l'existence de quelqu'un comme je ou autre en tant que visage. Mais le visage que nous nous portons n'exprime qu'un effet de l'<<avoir-lieu>> de l'un, en face des autres. C'est l'<<avoir-lieu en face des autres>> qui donne lieu aux je, autre et monde en tant qu'evenements dans un rapport indetermine avec les autres, et non pas l'inverse. Seul est important le fait de brancher ou de toucher, et non la relation substantielle de <<Qui>> branche <<qui>>. Deconstruisant l'ego, l'autre et le monde, ce monde expose/s'expose comme les corps denudes et excrits, ou tout <<est-en-commun>>, c'est-a-dire en competition avec les autres a la limite des uns aux autres sans aboutir jamais au Tout ou au Total. Au <<mi-lieu>> de l'<<inter-face>>, l'<<avoir-lieu>> et <<brancher a>> ouvrent le monde en meme temps que moi et l'autre, de telle sorte qu'il n'y a plus de

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  • Article type: Appendix
    2000 Volume 35 Pages App1-
    Published: October 25, 2000
    Released on J-STAGE: March 01, 2018
    JOURNAL FREE ACCESS
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  • Article type: Appendix
    2000 Volume 35 Pages App2-
    Published: October 25, 2000
    Released on J-STAGE: March 01, 2018
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  • Article type: Appendix
    2000 Volume 35 Pages App3-
    Published: October 25, 2000
    Released on J-STAGE: March 01, 2018
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  • Article type: Cover
    2000 Volume 35 Pages Cover3-
    Published: October 25, 2000
    Released on J-STAGE: March 01, 2018
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