Studies of French Language and Literature in Kansai
Online ISSN : 2433-1864
Volume 16
Displaying 1-18 of 18 articles from this issue
  • Article type: Cover
    2010 Volume 16 Pages Cover1-
    Published: March 31, 2010
    Released on J-STAGE: July 14, 2017
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  • Article type: Index
    2010 Volume 16 Pages Toc1-
    Published: March 31, 2010
    Released on J-STAGE: July 14, 2017
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  • Tomoko ABE
    Article type: Article
    2010 Volume 16 Pages 3-14
    Published: March 31, 2010
    Released on J-STAGE: July 14, 2017
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    Au XVIII^e siecle, le critique ne peut pas negliger les canons de l'Academie royale de peinture et sculpture, surtout la hierarchie des genres : la peinture d'histoire au sommet, suivie des autres genres. Diderot, par contre, est toujours pret a faire l'eloge des <<peintures de genre>>. Sous quels criteres a-t-il apprecie les peintres contemporains ? Nous portons notre attention sur son utilisation du mot <<illusion>>. On peut d'abord considerer ce mot comme signifiant une <<erreur qui semble se jouer de nos sens>>. Roland de La Porte, assez dedaigne par Diderot, nous fournit ce genre d'illusion avec ostentation dans son art du trompe-l'oeil, tandis que Chardin se fait oublier tant ses tableaux ont la force du reel. Enfin, les criteres de Diderot sont toujours bases sur l'esthetique classique.
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  • Kimiko WATANABE
    Article type: Article
    2010 Volume 16 Pages 15-27
    Published: March 31, 2010
    Released on J-STAGE: July 14, 2017
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    L'education des enfants est un des grands sujets abordes dans Sans Famille (1878) et En Famille (1893). Dans le contexte historique du debut de la Troisieme Republique, ce sujet est lie aux lois scolaires de Jules Ferry (1881-82), qui fixent <<la gratuite, l'obligation et la laicite>> de l'enseignement primaire : il est souvent dit que ces deux romans contribuent a la formation du citoyen dans une republique. Certes, ce qu'apprennent les personnages principaux reprend les contenus de l'instruction primaire, et il est clair qu'Hector Malot en a conscience lorsqu'il redige ces deux romans. Mais, par ailleurs il critique l'ecole et decrit une education originale sur les trois points suivants : elle contient l'education professionnelle ; suivant la methode de Pestalozzi et de Froebel, elle fait decouvrir le monde aux enfants par eux-memes ; pour l'education morale, les lecons donnees par la famille ou trouvees par les enfants eux-memes remplacent la notion de <<Devoir et Patrie>>, a laquelle l'ecole republicaine attache de l'importance. Cette education n'a pas pour but de former un citoyen conforme a la norme de l'Etat, mais de developper le caractere independant de l'individu.
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  • Yoshihito TAJIMA
    Article type: Article
    2010 Volume 16 Pages 28-39
    Published: March 31, 2010
    Released on J-STAGE: July 14, 2017
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    Chez Rimbaud, la couleur est traitee en premier comme l'imposent les regles de la beaute dans la poesie. Il modifie l'esthetique parnassienne en appliquant des connaissances scientifiques et rhetoriques du XIX^e siecle a sa poesie. Si, dans <<Le saut du Tremplin>>, Banville decrit un <<clown>> habille de facon multicolore, Rimbaud ose faire dans <<Le coeur du pitre>> la description interieure du <<pitre>> sans rien mentionner de son apparence tout en ayant bien conscience de la metrique de Banville. Dans <<Ce qu'on dit au poete a propos de fleurs>>, Rimbaud essaie, de surcroit, de renverser la tradition litteraire en donnant une perception visuelle scientifique des couleurs au <<farceur>> et au <<jongleur>> eloignes de la science. Il est evident que l'interet scientifique de Rimbaud differe de celui de Du Camp, un progressiste. Bien que les deux poetes adoptent les expressions scientifiques, Du Camp insiste sur la forme des produits industriels, Rimbaud sur les couleurs. A l'oppose de cette theorie, Rimbaud utilise, dans <<Ce qu'on dit au poete a propos de fleurs>> et Une Saison en enfer, des couleurs evoquant la science pour mieux la refuser ainsi que le progres et le travail. De cette facon, Rimbaud emploie la couleur comme un vecteur de modification de la beaute poetique.
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  • Maria ARIMA
    Article type: Article
    2010 Volume 16 Pages 40-51
    Published: March 31, 2010
    Released on J-STAGE: July 14, 2017
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    Breton a porte, comme en temoigne son intention de placer le surrealisme dans une filiation authentique, un interet particulier a revaluation critique des auteurs du passe. Parmi ceux-ci, Huysmans jouit d'une place particuliere. Depuis sa jeunesse, l'admiration de Breton le pousse a s'identifier a l'auteur et a ses personnages, ce qu'il confie dans Nadja. Mais c'est dans les annees 30 et 40 qu'il a conceptualise son attrait intuitif pour Huysmans. D'un cote, En rade est rapproche du roman noir. Selon Breton, grace au chateau, lieu fantastique propice au reve, l'imaginaire depasse le reel. C'est le moment du merveilleux bretonien, ou l'esprit critique retrouve sa virginite et aspire a s'elever vers rideal. Il apprecie que Huysmans privilegie ainsi le merveilleux a l'intrigue. D'un autre cote, Breton releve l'humour noir de Huysmans. S'appuyant sur Freud et Hegel, il montre que le regard critique de Huysmans sur le monde et sa description objective de la misere humaine permettent aux lecteurs de se liberer de leur propre misere : c'est le moment sublime ou l'esprit ou le moi surmonte la realite blessante pour parvenir au plaisir qui provoque le rire. Huysmans, <<au sommet de l'inspiration>>, devient donc une passerelle entre deux genres noirs et aide Breton a developper ses idees esthetiques et ideologiques.
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  • Ayano HIRAMITSU
    Article type: Article
    2010 Volume 16 Pages 52-63
    Published: March 31, 2010
    Released on J-STAGE: July 14, 2017
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    Malgre la fecondite du theme de <<la chambre>> chez Proust, en particulier dans ses oeuvres de jeunesse, les etudes sur ce theme continuent a faire defaut. Il est cependant a noter qu'elles ont correctement cerne ce que ce lieu representait aux yeux de Proust, et etabli les influences qui ont contribue a en faconner les caracteristiques. Ainsi, le <<sedentarisme>>, que la deuxieme moitie du XIX^e siecle a associe a la creation artistique, se retrouve dans les chambres de Jean Santeuil, que l'on a pu qualifier de <<chambres de la solitude>> : ce sont celles dont l'isolement permet de se livrer a l'acte createur. Cependant, le caractere principal de la chambre de l'epoque, concue comme une <<projection du gout et du soi>>, se distingue nettement de ceux que Proust met en avant. Ses chambres sont en effet delaissees par le gout de l'ameublement ; a l'inverse, si le moi y jouit du plaisir de la creation, ce qui entoure le moi remplit lui aussi la fonction importante de stimuler l'imagination: c'est cela qui assure a la chambre proustienne son role de moteur de la creation litteraire. On peut constater que cette topique de la chambre se cristallise dans l'article <<Sur la lecture>>, en 1905, pour aboutir au motif de la reverie dans la chambre dans A la recherche du temps perdu.
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  • Akihiro KUBO
    Article type: Article
    2010 Volume 16 Pages 64-76
    Published: March 31, 2010
    Released on J-STAGE: July 14, 2017
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    Le Feu d'Henri Barbusse est devenu, en vertu de sa vraisemblance, l'oeuvre emblematique des romans de la Grande Guerre. Dans cet essai, nous nous proposons de nous interroger sur un aspect du realisme de ce roman, son style oral et argotique. Selon notre hypothese en effet, ce style correspond a un etat du langage propre a la periode de 14-18. Le premier point concerne l'argot. Pendant la guerre, les poilus, qui formaient une communaute dans les tranchees, ont invente un langage particulier. Ce langage etait un objet de curiosite, comme en temoignent les ouvrages intitules L'Argot des poilus ou L'Argot des tranchees. Barbusse, quand il fait parler ses soldats, a largement recours a ce langage. En ce qui concerne l'oralite, on note que des linguistes comme Charles Bally ont mis en valeur le langage parle et l'ont assimile a la langue populaire. Ce contexte historique et intellectuel est propre a eclairer l'ambivalence du style barbusssien : la mise en valeur de l'oralite et de l'argot, et donc du langage populaire, s'accompagne d'un dispositif narratif qui les remet dans l'ordre traditionnel du langage litteraire. En ce sens, Barbusse etait, certes, moins <<revolutionnaire>> que Celine. Sa contribution a l'evolution du style romanesque fut toutefois remarquable, car, outre le fait qu'il a trace clairement une frontiere entre ces deux registres stylistiques, il a rendu compte de cette emotion profonde qu'ont partagee tous les ecrivains combattants : la guerre est inenarrable.
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  • Yuriko TANAKA
    Article type: Article
    2010 Volume 16 Pages 77-86
    Published: March 31, 2010
    Released on J-STAGE: July 14, 2017
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    L'attente de Dieu a deux aspects. Dieu nous attend. Et nous l'attendons. Ce double aspect se rapporte aux idees originales de Weil sur Dieu et sur l'existence humaine. Selon l'idee de la creation comme abdication de Dieu, Dieu a cree ce monde et s'est retire, en meme temps il s'est vide de sa divinite et s'est separe lui-meme. Le temps est cette separation. Dans cette creation, l'homme cree libre, une creature, vit une existence autonome, mais illusoire. Cette existence cultive l'ego-moi. A cause de cet ego, il y a une distance dans notre existence, et entre Dieu et la creature. Dans la distance, Dieu attend. Notre reponse est la decreation, la destruction du <<moi>> pour remettre ce qui est cree a l'etat d'avant la creation. Impossible, il ne faut qu'obeir a la volonte de Dieu. Mais Dieu est absent de ce monde. Le seul chemin est de suivre l'attente de Dieu. Dieu attend avec attention comme un esclave qui attend debout, sans distraction, l'appel de son maitre. L'attente de Dieu est attention, humilite et obeissance. C'est aussi notre attente.
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  • Akemi YAMAMOTO
    Article type: Article
    2010 Volume 16 Pages 87-88
    Published: March 31, 2010
    Released on J-STAGE: July 14, 2017
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  • Toshihiro INOUE
    Article type: Article
    2010 Volume 16 Pages 89-90
    Published: March 31, 2010
    Released on J-STAGE: July 14, 2017
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  • Article type: Appendix
    2010 Volume 16 Pages 91-101
    Published: March 31, 2010
    Released on J-STAGE: July 14, 2017
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  • Article type: Appendix
    2010 Volume 16 Pages 102-104
    Published: March 31, 2010
    Released on J-STAGE: July 14, 2017
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  • Article type: Appendix
    2010 Volume 16 Pages App1-
    Published: March 31, 2010
    Released on J-STAGE: July 14, 2017
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  • Article type: Appendix
    2010 Volume 16 Pages App2-
    Published: March 31, 2010
    Released on J-STAGE: July 14, 2017
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  • Article type: Appendix
    2010 Volume 16 Pages App3-
    Published: March 31, 2010
    Released on J-STAGE: July 14, 2017
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  • Article type: Cover
    2010 Volume 16 Pages Cover2-
    Published: March 31, 2010
    Released on J-STAGE: July 14, 2017
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  • Article type: Cover
    2010 Volume 16 Pages Cover3-
    Published: March 31, 2010
    Released on J-STAGE: July 14, 2017
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