Durant les premières années de son œuvre philosophique, Foucault a fréquemment discuté les œuvres romanesques de Blanchot, Bataille, Klossowski, etc. Il a néanmoins été difficile jusqu’à présent d’intégrer cet ensemble de critiques littéraires à l’unité de la pensée foucaldienne, pour la raison qu’il a renoncé à en écrire à partir des années 70.
Nous tentons dans cet article d’aborder ce problème du point de vue de la notion de «dramatique». Dans les années 70, Foucault a parfois avancé l’idée d’une proximité entre la philosophie et le «théâtre» ou la «scène». Et dans ses dernières années, la notion de dramatique a ensuite accédé au premier plan de sa réflexion sur la sexualité et la pratique de parrhêsia. On peut dire que l’intérêt de Foucault pour la littérature ne s’est pas affaibli, mais s’est plutôt déporté vers le «dramatique».
Nous considérons ce changement comme l’effet d’un renversement de la pensée foucaldienne de la négation du «sujet» et la «vérité» à leur affirmation conjointe. Et nous arrivons à la conclusion que l’intérêt pour le dramatique provient des idées de «corporalité» et de «dialogicité».
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