Le problème de la langue et de la liberté chez Michel Foucault
Dans ses dernières années, Foucault a souligné l’importance politique de la pratique de la liberté. Le «gouvernement», le «souci de soi» ou la «parrêsia», qui signifie la «liberté de parler» en grec, toutes ces notions foucaldiennnes ont sa source dans cet intérêt à la pratique de la liberté.
Nous pourrons éclaicir la caractéristique de cette liberté par comparaison avec celle de Isaiah Berlin. Berlin a distingué deux aspects de la liberté, c’est-àdire la liberté positive et la liberté négative. Et il a attaché beaucoup de prix à cette dernière. Au contraire, Foucault a apprécié la liberté positive, pour sa possibilité de créer les nouvelles relations humaines, sexuelles ou politiques.
Dans cette pratique de la liberté foucaldienne, particulièrement dans l’acte de la parrêsia, la brutalité de la liberté positive,contre laquelle Berlin a poussé un cri d’alarme, est modérée par le respect envers la réciprocité et l’autonomie mutuelle entre deux sujets qui parlent librement. Et on pourra dire que cette pratique est rendue possible par l’intermédiation de la langue. Chez Foucault, la langue et la liberté sont s’unissent donc intimement.
抄録全体を表示