関西フランス語フランス文学
Online ISSN : 2433-1864
24 巻
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研究論文
  • 中田 浩司
    2018 年 24 巻 p. 3-14
    発行日: 2018/03/31
    公開日: 2019/07/03
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    La notion de goût dans la pensée pédagogique de Condillac

     La présente étude est consacrée à l’examen de la notion de goût dans la pensée pédagogique de Condillac. Il convenait cependant de retracer en préalable le parcours de cette notion dans la pensée philosophique et d’en dessiner le champ sémantique dans la langue française de l’époque.

     Nous passons ensuite à divers textes de Condillac, pour éclairer son usage de ce concept. Selon lui, le goût présente les caractéristiques suivantes. C’est avant tout une disposition acquise à sentir et à percevoir la valeur des choses sans le secours de la réflexion. On peut aussi l’envisager comme une puissance de discernement apte à émettre une appréciation rapide, dans l’ordre du sentiment plutôt que dans celui du jugement. Condillac parvient ainsi à inscrire ce concept dans la configuration épistémologique formée autour du goût.

     Enfin, nous montrons que l’abbé accorde une place importante à la formation du goût à travers l’éducation littéraire. Nous en arrivons donc à la conclusion que le goût sert non seulement à discerner le beau mais aussi à apprendre à raisonner avec précision dans la recherche de la vérité.

  • 川野 惠子
    2018 年 24 巻 p. 15-26
    発行日: 2018/03/31
    公開日: 2019/07/03
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    Pantomime et Discours dans le drame selon Diderot

     Diderot a publié en 1757 et en 1758 deux oeuvres sur le drame comprenant chacune une pièce et un texte théorique. Dans cet article, nous étudierons la Pantomime et le Discours dans ces œuvres et verrons comment Diderot utilise la Pantomime pour réformer le drame. Diderot introduit la pantomime ou le geste dans les pièces du drame en grande quantité, alors que le discours était proéminent jusque-là dans la tradition théâtrale française. Il tente ainsi de légitimer la pantomime dans le monde où le discours est tout-puissant. Nous ne pouvons pas, cependant, réduire cette opposition entre expression du langage et expression du corps. L’expression d’une syllabe, appartient au langage, mais génère nécessairement un mouvement du corps. Pour Diderot, le drame est défini par les impressions plutôt que par les mots. L’homme reçoit ces impressions par le toucher qui permet de voir, entendre ou goûter. La pantomime et le discours, par conséquent, peuvent être comparés à la connaissance intellectuelle et la perception sensible. Chez Diderot, l’introduction de la pantomime dans le drame est un motif important pour ébranler l’immutabilité de la scène construite par le discours, et y recevoir des expressions et des interprétations variées.

  • 横田 祐美子
    2018 年 24 巻 p. 27-38
    発行日: 2018/03/31
    公開日: 2019/07/03
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    Une fille vêtue de noir et la question de Dieu —Madame Edwarda en tant que clef de L’expérience intérieure

     Cet article a pour but de traiter la question de Dieu et de la nudité chez Georges Bataille en rapprochant son roman érotique Madame Edwarda (1941) à son oeuvre principale L’expérience intérieure (1943). Selon une description de son manuscrit sur Madame Edwarda, ces deux ouvrages sont étroitement liés et constituent une clef réciproque l’un pour l’autre. Il nous faut donc examiner les sujets communs dans ces deux textes en faisant des allers-retours entre eux. De ce point de vue, nous allons traiter la question de Dieu : comme on le sait bien, dans Madame Edwarda, Edwarda s’intitule Dieu, et le héros comprend vraiment qu’elle est Dieu quand il voit échapper à lui Edwarda vêtue de noir dans la nuit. Il s’agit ici de la relation entre Dieu et le vêtement. D’après la pensée de Bataille, la figure du vêtement indique le sens et le concept que Dieu excède cependant. Or, dans Madame Edwarda, le héros trouve un élément de Dieu non pas dans la nudité d’Edwarda mais dans la fille habillée tout en noir. Mais, qu’est-ce que cela veut dire ? Par conséquent, nous allons examiner la relation entre Dieu et le vêtement dans la description de Madame Edwarda en nous fondant sur la pensée bataillienne dans L’expérience intérieure.

  • 鈴木 隆芳
    2018 年 24 巻 p. 39-50
    発行日: 2018/03/31
    公開日: 2019/07/03
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    Les fonctions d’indication et de sujet de la langue

     Saussure pense que la langue est une image psychique. S’interrogeant sur ce qui constitue la réalité de cette image, il parvient à la conclusion que toute image pourvue d’un sens quelconque doit être traitée comme une unité linguistique. Ce linguiste n’abandonne jamais cette conviction même dans les études dites des Anagrammes. Là, il essaie d’expliquer la genèse des discours poétiques par la fonction indicative des noms propres. Mais cette méthodologie de Saussure rencontre une grave difficulté.

     Tokieda, par contre, ne pense pas que la langue soit une image. Il la considère comme une activité qui se déroule à l’intérieur du sujet. À l’opposé de Saussure, le problème du discours ne lui pose aucune difficulté. D’où vient un tel contraste ? Après avoir retracé l’évolution qu’ont connue les fonctions d’indication et de sujet, d’une discipline à l’autre (Saussure, Tokieda, Bakhtine, Austine, Yoshimoto, Foucault), nous tenterons de démontrer que ces deux fonctions forment deux catégories qui peuvent servir de guide à la classification des théories linguistiques.

研究発表要旨
 
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