In Phenomenology of Perception, Merleau-Ponty argues that the characteristics of space that we experience are not objectively definable but in fact existential. Among these characteristics, he highlights direction, depth, and movement in particular. Especially, the depth is described as the most existential property. He concludes that the depth, along with the direction, anticipates the vis-à-vis relation between subject and world. However, the existential characteristics described by Merleau-Ponty are not limited to vis-à-vis. In The Sensible World and the World of Expression, he deepens his insight into movement. In this course notes, he discusses the emergence of a world that coexists with the body. In this article, I investigate the experienced existential character of space as indicated in Merleau-Ponty’s Phenomenology of Perception and The Sensible World and the World of Expression. This paper makes a fundamental distinction between two aspects of existential spatiality: “vis-à-vis” and “coexistence.” This article helps develop an alternative picture of Merleau-Ponty to challenge the existing picture of him by representing his search for a final understanding of spatiality through an appeal to temporality.

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Dans ce texte, nous cherchons à suivre un développement dans la description de l’expression de la peinture chez Merleau-Ponty. D’abord, nous constatons que ce changement se produit par celui de la description de leurs rapports avec « le monde vécu ». Il peut se trouver une différence entre sa pensée des années 40 jusqu’au début des années 50 (Phénoménologie de la perception, Signe, La prose du monde) et sa pensée depuis la fin des années 50 (L’institution, la passivité, Le visible et l’invisible, L’œil et l’esprit). D’un côté, il semble que Merleau-Ponty dans ses premiers écrits voit le monde vécu comme ce qui est indépendant de l’expression, pour ainsi dire, comme un monde pré-expressif. En ce cas, il ne peut pas suffisamment expliquer le mouvement historique de l’expression, surtout de la peinture et des mathématiques. D’autre part, toutefois, Merleau-Ponty dans ses écrits depuis la fin des années 50 considère le monde vécu comme ce qui est dépendant de l’opération de l’expression propre. En ce moment, le dernier Merleau- Ponty affirmerait que comme la littérature et les mathématiques, il y a aussi un système proprement logique dans la peinture, qui ressemble à un système de la langue dans le langage. Enfin, nous montrons qu’il pense que comme la littérature et les mathématiques, la peinture aussi peut réaliser la vérité dans le monde vécu en sa manière et développer son histoire autonome comme un enchaînement rationnel.

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In this paper, I consider the significance and limitations of Merleau-Ponty’s literary philosophy. In his philosophical discussions taken as a whole, the subject of literature cannot be ignored. In his early writings, literature, as one of the “expressions,” that is, something that tries to convey something to others, shows the true nature of language. Merleau-Ponty claimed that what is essential for “expression” is to have both the universality to be understood by others and the uniqueness to impress. In that respect, literature, like painting, was regarded as an “expression” and their universality and uniqueness caused him to think about history. This is one significant aspect of literature. Merleau-Ponty also points out a difference between literature and painting: literature needs history, but painting does not require it. Merleau-Ponty believed literature could not be understood without language in the universality of history, or the “Langue.” On the other hand, he emphasized the “Parole” aspect of language, that is, individual use, which creates uniqueness. Therefore, for him, literature does not fully emphasize the aspect of originality compared to painting, and this property of literature led to Merleau- Ponty’s reduced discussion of literature in later thought.

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This paper focuses on the description of the depth developed by Jules Lagneau in “Cours sur la perception”(Courses on perception) which Maurice Merleau-Ponty pointed out in Phénoménologie de la perception (Phenomenology of perception) as intellectualistic, and examines the validity of the indication. Lagneau’s theory of vision is characterized by the following three points: first, “prévoir” (preview) which is the physical sense impression made by the active function of the spirit is a condition for the establishment of perception; second, the active function of the spirit in perception is unconscious when perception is functioning smoothly, which indicates the paradoxical relationship between activeness and consciousness; and third, both physiology and psychology are used in this approach, with Maine de Biran’s “effort” concept applied to the theory of vision. These characteristics show that Lagneau’s ideas do not fit into the intellectualist framework pointed out by Merleau-Ponty. Lagneau incorporates both rational judgment and physicality into his theory of perception, and recognizes a kind of collaborative relationship between mind and body, where the active function of the spirit in perception is emphasized, while physical sensations are never neglected. “Cours sur la perception” includes some discussions connecting to later phenomenology.

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Dès le commencement de sa carrière philosophique, Merleau-Ponty a conquis son attitude intellectuelle au travers du dialogue avec les diverses « sciences de l’homme ». De même, dans ses cours de Sorbonne, il puisait largement aux résultats de disciplines fort variées, lesquelles ne correspondent pas nécessairement à la psychologie et la pédagogie de l’enfant. Dans cet article, nous établissons d’abord la manière dont Merleau-Ponty comprend le rapport entre la philosophie et les « sciences de l’homme », en particulier la pédagogie et la psychologie de l’enfant. Ensuite, nous éclaircissons certaines implications de sa thèse principale, à savoir que dans ces deux domaines se rencontre une difficulté méthodologique : l’adulte, qui n’est plus d’enfant, étudie l’enfant en tant qu’« autrui ». Finalement, nous soulignons que cette thèse permet d’envisager le problème des relations avec « autrui » de façon plus variée, c’est-à-dire de considérer non seulement la relation avec l’enfant, mais aussi celle avec la femme, l’étranger et le malade.

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La communication au service de l’acquisition du geste artistique est un processus co-construit par l’enseignant et l’apprenant, processus au sein duquel les mots et les gestes s’avèrent être inextricablement liés. En se concentrant sur la formation menée au Centre National des Arts du Cirque, en France, cet article décrit un cas de communication enseignant-étudiant lors de l’entraînement aux acrobaties par trois élèves, gestes dont la réussite requiert d’importants efforts coopératifs. Certains concepts de Merleau-Ponty permettent d’éclairer cette communication, au prix d’un remaniement plus ou moins conséquent. Premièrement, enseignant et élèves tentent de renouveler leurs expériences corporelles par une « imitation » gestuelle qui fonctionne selon un principe de réciprocité. Deuxièmement, en cas de réussite d’une nouvelle technique difficile, réussite conditionnée par la reconfiguration du schéma corporel, les élèves font ce qui s’apparente à l’expérience d’un « projet ». Cette expérience d’apprentissage est aussi celle d’un désap- prentissage : pour réussir les prouesses attendues, en effet, les élèves doivent abandonner la façon dont ils maintenaient auparavant leur équilibre, et oser prendre le risque de l’échec. La communication déployée au cours de l’entraînement soutient précisément cet effort pour faire abandonner des habitudes précédemment formées.

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This paper presents recent visual developmental studies relating to infants. The American developmental researcher Robert L. Fantz developed a new procedure to in- vestigate infants’ cognitive abilities. The preferential looking paradigm shows that infants look longer at some pattern images, and habituation situations to study infants’ cognitive abilities are well-known procedures. Cognitive psychology has revealed infants’ visual abilities by depending on these procedures. During 1980–1990, infants’ basic vision, such as acuity, colour vision, and motion threshold, was uncovered. Recently, the higher vision phenomenon has been clarified, and we call it ‘pre-constancy vision’ in infants.

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