Dans cet article j'ai voulu répondre à notre thème commun (Les pensées traditionnelles et la philosophie japonaise actuelle) d'une manière assez iudirecte et spéciale. J'ai composé trois livres avant -just avant-mon départ pour l'Europe il y a un an et démi; ce sont“Le monde de pensée japonaise-avant, dans et après la deuxième guerre mondiale” [A], “Les institutions et le mouvement des ídées dans la modernisation du Japon” [B], et “Introduction à la Philosophie” [C]. Alors après mon départ et pendant non absence de plus d'un an du Japon, j'ai eu l'honneur d'avoir bien des critiques sur ces trois livres dans plusieures revues et journaux. Certains d'entre elles se rapportent aux problèmes très importants, selon mon, pour notre thème commun. C'est pour ceIa, j'ai répondu à ces critiques en les prenant et examinant l'une après l'autre.
Ce serait une des meilleures méthodes, ou tout au moins, une méthode possible dans mon situation privée et actuelle, où je ne suis reutré au Japon qu'il y a présque trois mois. Une autre raison assez active, c'est que je pourrais developper, dans cette réponse, mes pensées sur la philosophie, digne de son nom, par l'expériece de mon séjour en Europe, surtout à Paris.
1° D'abord j'ai pris le problème dont on m'a critiqué de n'avoir pas employé le terme“dialectique” au lieu de “méta-physique”, dans mon livre [C], comme la synonyme de l'activité ou de l'essense de la philosophie. Mais, j'ai plutêt employé le terme “méta-physique” dans le sens nouveau et actif, c-à-d. ce terme veut dire non seule-ment dépasser le plan de physique ou de physis (au seus large), mais encore l'attitude de pensée qui se dissout une fois en matière et s'intègre de noeveau en se
formant. C'était plutôt la “dialectique” sclérosé qui devait être accusê comme “métaphysique” dans le seus péjoratif et ce qui est le plus difficile, pour nous autres japonais, c'est d'avoir solidement pour base “physis” ou la physique (qui sont plus ou moins naturels) et de penser “dialectique
ment” au sens pro-prement dit, ce qui signifie le mouvement ou l'activité de pens
er le plus libre et retour sans cesse à soi-même.
2° Dans mon livre [A], j'ai présenté les conditions de la pensée authentique digne de son nom, dans les quelles j'ai indiqué, comme la première condition, la reconnaissance sans préjugé de
la réalité des choses. Ou m'a demandé: Quel rapport y a t-il entre ce
réalité (dont j'ai dit) et
la réalité sociale (qui a été dit souvent dans le champ marxiste plus ou moins catégorique). J'y ai osé employé le terme “réalité” au sens de l'objet fertile, prèsque les donnéés
immédiates devant nous. Et j'y ai proposé d'employer le terme “réalité institutionnelle” plutôtque “réalité sociale” pour éclairer la réalité sociale (ce que l'appelle) et montrer son caractère propre.
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