Le présent article se propose d'examiner les jeux de mots de Jean-Pierre Brisset dans
La Grande Nouvelle. Ses jeux de mots, souvent caractérisés par des répétitions et appelés plus précisément
calembours à répétition, sont analysés en un classement selon les quatre procédés suivants : l'utilisation de l'homophonie, la resegmentation, l'énumération et la connexion. Ces procédés permettent l'introduction d'une diversité de principes de différenciation dans les répétitions des calembours. Ils font correspondre multiples formes (différentes graphies, différents découpages ou combinaisons de segmentations etc.) à une même suite de son, jusqu'à négliger la cohérence sémantique, syntaxique, ou logique. Les procédés n'étant pas utilisés de manière exclusive, ils s'agrègent les uns aux autres et engendrent ainsi des variations infinies. L'écriture de Brisset, par ses différents procédés, ne cesse de faire varier le son sur lequel elle joue, et par cela même, elle visite de nouvelles possibilités d'un même calembour qui deviendra, à son tour, son nouveau point de départ.
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