1. Nous pouvons définir l’image comme le signe dont la forme du signifiant est la lumière formée par le moyen de caméra. Et l’image ainsi définie est le “signe typique” (R. Barthes) commun à photographie, cinéma et télévision. Mais dans ce texte, par la raison méthodologique, l’objet de l’analyse se limite à l’image cinématographique.
2. La lumière est formée par la mise en relation avec l’objet concret. La lumière formée est une qualité sensible de cet objet concret et la lumière projetée sur l’écran est sa reproduction parfait. La lumière sur l’ecran (le signifiant) dénote l’objet concret (le signifié). Entre les deux relata du signe, il y a donc la relation parfaitement tautologique.
3. Dans notre société, tous les objets utilitaires deviennent signes (fonctions-signes). En réduisant des objets concrets en une quolité sensible, l’image reproduit seulement le sens des objets- la valeur utilitaire s’unit étroitement à l’être concret des objets, pendant que le sens s’unisse à leurs qualités sensibles.
4. L’image est le résultat de la réduction mécanique et, en même temps, du découpage arbitraire de la réalité. Mais cette qualité arbitraire ne se manifeste que par la mise en relation defférentielle des images. Voici le problème de l’articulation.
5. L’image n’est pas le résultat du découpage de l’être concret des objets, mais de leurs sens. L’image est l’unité significative, qui est est à la fois arbitraire, institutionnelle et proprement cinématographique. La langue cinématographique n’est pas la partie institutionnelle du langage cinématographique, mais l’institution elle-même. Parce que l’institution s’apparaît comme lalangue cinématographique par le découpage arbitraire de la réalité, il est impossible, en cas de cinéma, de séparer la langue et la parole.
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