Abstract
Nous nous proposons d'analyser le vocabulaire specialise utilise dans les revues japonaises des beaux-arts destinees au grand public. Le vocabulaire des beaux-arts en usage aujourd'hui repose essentiellement sur la traduction de concepts occidentaux realise realize a l'ere Meiji. Mais il continue a s'accroitre de nos jours, dans la mesure ou les informations artistique en provenance de l'etranger arrivent au Japon en temps reel, et ou une partie de ces informations introduisent un vocabulaire nouveau, concernant les tendances, les techniques ou l'esthetique, qui doit etre traduit aussitot pour sa diffusion sur place.
Il se trouve que la plupart des vocables des beaux-arts sont des mots composes. En fait, dans le lexique japonais meme, le nombre des mots composes est superieur a celui des mots simples. Nous nous demanderont quelles ont ete les methodes suivies pour exprimer les concepts occidentaux a l'aide des caracteres sino-japonais en usage au Japon. Etant donne que la frequence et la productivite varient, les neologismes de ce type se revelent complexes dans leur interpretation. En examinant cette question, nous envisagerons ia problematique de la traduction conceptuelle liee au systeme des caracteres sino-japonais et a celui des katakana, afin de relever leur correlation semantique.
A travers divers phenomenes langagiers, nous avons fait apparaitre que les vocabulaires specialises des beaux-arts en kango et en katakana ont un point commun : les uns comme les autres presentent une structure incoherente de mots composes.