Abstract
Hannah Arendt envisage le pardon et la promesse comme les formes suprèmes d'action qui rendent l'espace de l'action politique lui-même. Il mérite d'être remarqué qu'elle trouve alors les paradigmes pour le pardon et la promesse politiques dans les histoires bibliques de Jésus et d'Abraham. Il s'agit pourtant, d'une part, de mesurer la portée du pardon par rapport à l'impardonnable et, d'autre part, de penser les relations inextricables de la promesse et de la violence.