1955 Volume 1955 Issue 28 Pages 63-74
A la suite de l'article qu'il a fait paraitre sur les temps composés en francais dans nos. 26/27 de ce Journl, l'auteur se propose dans le présent article d'élucider la nature foncière de l'imparfait francais. Il répudie l'idee que l'imparfait exprime la durée, en tant que celle-ci signifie un prolongement de temps ou l'inacheve dans le passé. Pour lui, l'imparfait correspond à une attitude mentale particulière du sujet parlant vis-àvis d'un fait du passé. Dans la mesure qu'il met de l'importance sur la subjectivité du sujet parlant, it se trouve d'accord avec M. Sten, Lerch, et Damourette-Pichon. Mais it se separe d'avec ces savants en ceci qu'il trouve l'essence de l'imparfait dans la duree, en tant qu'elle est créée par la “vision sécante” de M. Guillaume.
En somme, dans le systee dit “temporel” du francais, l'auteur croit trouver trois dimensions:(1) aspect, (2) temps, et (3) perspective.