RECHERCHES HISTOCHIMIQUES DE L'ACTION DU SEL D'OR DANS LES LESIONS TUBERCULEUSES CHEZ LE LAPIN

Abstract

Afin d'étudier de l'action de la molécule d'or dans les lesions tuberculeuses, nous avons fait une série des expériences chez les lapins infectés par voie intraveineuse du bacille de Koch.
Au bout de 25 jours après l'inoculation du bacille, les animaux ont été injectés par voie intraveineuse d'une préparation aurique, Gurgol (Aurothiophenolm-karbonsaures Natrium: Takeda), à dose variante. Dans ces examens, basant surtout sur la méthode histochimique (technique de Lombardo, de Christeller, de Borchardt et de J. Sano), nous avons mis en évidene la mode de la distribution et de l'elimination du metal dans les tissus des animaux.
L'éxamen histochimique a démonstré que la localisation des granules d'or métallique dans les tissus rénales, hépatiques et des rates était la plus nette, mais on n'en a pu constater guère dans les tissus pulmonaires. Les granules métalliques occupés par les cellules épithériales des tubes contournées du rein sont probablement en voie de l'elimination. Mais il nous parait vraisemblemeat que la pluspart des autres granules est emmagasinée par les cellules du système reticuloendothérial.
Par contre, au niveau des lésions tuberculeuses, on ne peut déceler qu'une petite quantité des granules occupés par quelques phagocytes mononucléaires. Il n'est pas donc possible de conclure qu'il y a une relation étroite entre les granules métalliques localisés autour les tubercules et la mode de l'amélioration des lésions.
Au cours de ces examens, nous avons aussi poursuivi l'état général des animaux traités. Tant les mesurages du poids du corps et de la vitesse de la sédimentation des hématies que les aspets anatomopathologiques, nous montraient qu'il y a à un certain degré l'amélioration des lésions tuberculeuses.
Mais, quelques animaux ont montre l'intoxication plus ou moins sévère déclenchée par la chrysothérapie.
En résumé, dans la chrysothérapie de la tuberculose chez les lapins, les granules métalliques d'or se precipitent surtout dans les cellules réticuloendothériales et les cellules épitheriales des tubes urinaires des reins. Au contraire, on ne les peut déceler qu'une petité quantite dans les cellules au nivéau de la lésion tuberculeuse. Il semble done que les molécules d'or dans l'organisms s'excercent à un certain degré l'activateur de la fonction du systeme réticuloendotherial, mais leur affinité directe aux lésions tuberculeuses peut-être négligible. Il est aussi possible qu'il existe une concordance entre les lésions toxiques causées par le sel d'or et la surcharge metallique dans les tissus des animaux.