Abstract
Résumé.-Les auteurs ont étudié les conditions de la formation du carbure de nickel (Ni3C) en cémentant le film mince de nickel polycristallin dans le courant de CO et les résultats ont été donnés dans leur mémoire précédent. Dans ce mémoire, ils étudient le mécanisme de formation de Ni3C en partant du film de nickel de cristaux uniques. (1) La cémentation se fait beaucoup plus difficilement avec le film monocristallin que le film polycristallin. Ce fait est facile à comprendre parce que la surface où se forme le carbure est beaucoup plus petite pour le monocristallin que le polycristallin. (2) L’orientation relative s’exprime comme suit: & (00,1)_Ni3C \varparallel(111)_Ni
& [10,1]_Ni3C \varparallel[110]_Ni C’est-a-dire le plan le plus compact de nickel est parallèle au plan le plus compact de Ni3C. Ce mode de formation serait général pour le carbure et le nitrure métalliques où les atomes de carbone et d’azote pénètrent interstitiellement dans les métaux. La transition est schématisée à la Fig. 5. Okétani avait trouvé un même phénomène dans le cas de carbure de fer (Fe3C). (3) On peut remarquer que plus la cémentation avance, plus le Ni3C devient polycristallin. Ce fait provient de la contrainte causée par la pénétration interstitielle des atomes de carbone dans le réseau cristallin de nickel. Dans le cas de la cémentation au-dessus de 400°, le Ni3C ne se forme pas mais le nickel de cristaux uniques devient polycristallin. Les auteurs supposent qu’un carbure inconnu se forme à cette température (Ni3C2 de Bahr & Bahr ?), qu’il est instable au-dessous de 400° et qu’il se décompose à la température ambiante en laissant le nickel polycristallin et le carbone presque amorphe. Cette supposition doit être vérifiée ultérieurement.