Abstract
La variation quasi biennale des rayons cosmiques dans la région tropicale a été estimée théoriquement, en se basant sur les résultats obtenus par la récente investigation météorologique de Reed. On peut prédire que l'amplitude sera presque 0.03% pour l'intensité ordinaire et supérieure à 0.2% pour l'intensité sous-terraine, respectivement. Parce que ces derniers résultats ne sont pas disponibles à présent, l'analyse spectrale n'est appliquée qu'aux données des chambres d'ionisation. On peut montrer que le plus grand sommet du spectre d'amplitude est situé dans les périodes qui s'étendent de 16 mois à 60 mois sur la base des données sans l'agitation géomagnétique de Huancayo (12°S). Cependant celles de Cheltenham (39°N) montrent non seulement la variation saisonnière (c'est-à-dire, annuelle) bien connue, mais aussi des sommets moins élevés d' environ 24 et 40 mois, quoique la signification de ces sommets dans ces deux cas ne soit pas encore suffisamment comprise.