1) Sans evocation une oeuvre d'art n'acquerit pas l'existence integrale. L'interpretation, l'execution musicale est justement l'evocation d'une oeuvre d'art. Il s'agit premierement de la reflexion philosophique sur l'execution musicale afin de penser au temps musical. L'auteur va au contraire de G. Brelet et M. Watanabe qui supposent, chacun a sa maniere, l'irrationalite du temps musical. 2) L'execution musicale est une sorte d'abstraction reele, parce qu'elle extrait une possibilite de l'oeuvre musicale au niveau de la sonorite. Mais qu'est-ce que le regulateur ou criterium de cette abstraction "chronos"? Ce n'est pas logique, pas des notes de musique, pas de gout des gens, mais c'est une musique imperceptible qui existe au monde eonique, parce que nous comparaisons l'execution "chronique" toujours perceptible avec la sonorite imperceptible ideele. 3) La possibilite de la melodie est aussi appuyee par la musique imperceptible eonique, parce que un Nachklang et un Vorklang, qui sont imperceptibles, sont necessaires pour perception d'une melodie. L'instant du son se divise en deux parts, l'une est "ad-me" et l'autre "ex-me". L'ad-me se symbolise en Nachklang et l'ex-me en Vorklang. L'accumulation de ces deux orientations opposees dans un meme instant fait un "chairos" au dela du niveau "chronique." Cette structure du chronos est le fondement de la possibilite du rythme. 4) L'execution musicale "chronique" a une "protention" au niveau eonique.
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