論文
フランスにおける民衆図書館萌芽期に関する一考察（II）
1989 年 35 巻 4 号 p. 158-164
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1989 年 35 巻 4 号 p. 158-164
Dans la seconde édtion de son “Livre du Compagnonnage” (1841), le menuisier Agricol Perdiguier enumère les ouvrages indispensables à tout ouvrier. Le programme de lecture de Perdiguier, qui a sans doute été le premier publié par un ouvrier, est encyclopédique et haut niveau. Mais ce n'est pas sainsi que les milieux dirigeants conçoivent la lecture populaire. Perdiguier s'est opposé aux projets de lecture populaire de la classe dirigeante en présentant un cntre-projet.
Inspiré par les idées de F. Tristan sur la lecture des ouvriers, l'ouvrier typographe L. Vasbenter manifeste lui aussi son intérêt pour la création de l'institution culturelle. En 1848, les ouvriers typographes parisiens demandent au gouvernement de relancer l'activité des presses en commandant des livres pour les bibliothèques communales.
Sans doute, de tels mouvements en faveur des bibliothèques montrent bien que cette question a intéressé les travailleurs, et ils ont préparé la fondation en 1861 de la bibliothèque populaire par un groupe d'ouvier parisiens dans le 3e arrondissement.
