Abstract
Nous reconnaissont que la phénoménologie est un des plus grands mouvements de la philosophie contemporaine, mais il n’empêche qu’on se demande toujours « qu’ est-ce que un phénomène » ou précisément « que signifient des notions de phénomène en phénoménologie ». En réalité une siècle de la phénoménologie se caractérise, dans un point de vue, par des débats à propos de cela qui ne s’arrêtaient jamais. Edmund Husserl, le fondateur de la phénoménologie contemporaine, était critiqué toujours, on le sais, par des argements philosophiques divers comme celui d’Heidegger etc. S’il est vrai que les phénoménologues, comme Eugen Fink et Michel Henry, ont osé ne pas simplement défendre le statut philosophique de la phénoménologie confrontant aux critiques, mais aussi refondre la phénoménologie husserlienne, il faudra clarifier des notions de phénomène chez Fink et Henry pour comparer avec celle d’Husserl. Prenant pour le fil conducteur la notion du « voir (Sehen, Schauen)» qu’Husserl revendique pour la description de sens et d’accomplissement du veçu (Vollzug des Erlebnisses), notre étude élucide en quoi consistent les contributions finkiennes et henryennes pour une refondation de la phénoménologie husserlienne et nous verrons aussi ses limites.