C’est depuis le 8e année de Shôwa que Hideo Kobayashi a décidé d’étudier Dostoïevsky. On peut trouver dans cette résolution trois motifs suivants :la recherche du réalisme qui peut dépeindre le désordre de son temps, le problème de la conscience de soi et l’influence de “Dostoïevsky” de Gide.
Après avoir examiné ces trois points，j’ai étudié le caractère de l’interprétation de Dostoïevsky par Kobayashi. D’abord j’ai analysé ses essais sur les œuvres de ce romancier et ensuite j’ai traité la biographie de Dostoïevsky écrite par Kobayashi. Les “Notes sur Dostoïevsky” et “La Vie de Dostoïevsky” ont chacune les buts différents, mais ils sont considérés par ce critique comme possibles d’être attribués à un principe fondamentale. Dans ces “Notes” il cherche le caractère absolu à travers toutes ses œuvres, tandis que dans “La Vie de Dostoïevsky” il veut attaindre le secret qui puisse exister entre sa vie et sa création. Enfin il nous présente comme le principe qui règne toutes ses œuvres et sa vie la conscience aiguë qui possède Dostoïesky et la tourmente jusqu’à la folie. Et tous ses romans ont été nés des combats contre ce monstre dévorant.
Alors, ce qui est important, c’est que cette interprétation est aussi pénétrée de son expérience de Kobayashi que de l’influence du symbolisme français sur lui, surtout celle de Paul Valéry.
En ce qui concerne l’influence de “Dostoïevsky” de Gide，on peut la trouver partout dans les essais de Hideo Kobayashi. Mais on doit dire qu’il n’a pas seulement reçu cette influence, mais il l’a critiquée, l’a modifiée et nous a montré ses propres idées : il a considéré Dostoïevsky comme réaliste parfait, par conséquent il a pensé que la complexité de la littérature de Dostoïevsky a été fondée sur celle de la réalité, tandis que Gide l’a attribuée au fait que Dostoïevsky a dépeint des rapports de l’individu avec lui-même ou avec Dieu.
Enfin, il est vrai que dans la pensée de Kobayashi l’idée de Dieu n’existe pas，mais il sera permis de dire que l’idée d’absurdité a joué un rôle dans ce critique japonais moderne à la place de Dieu.
