Journal of The Japanese Society of Veterinary Science
Online ISSN : 1883-9193
ISSN-L : 1883-9193
RECHERCHES SUR LA SPIROCHAETA LAVERANI BREINL
II. SYMPTÔME, TÉNACITÉ ET IMMUNITÉ
KATSUYA KASAI
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1923 Volume 2 Issue 1 Pages 7-25_4

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Abstract
1°. Les souris et les rats infectées par le Spirochaeta laverani ne montrent pas de signes cliniques en apparence, tandis qu'on note de la rate turgescente à l'autopsie.
2°. Les cobayes inocules avec la variété humaine et avec celle des souris sauvages manifestent régulièrement des symptôme tels que les ganglions tuméfiés, les récurrences fébriles, la conjonctivite muco-purulente, l'alopécie, l'amaigrissement, etc., et finissent par mourir
3°. La variété des souris blanches ne peut pas ordinairement faire le cobaye malade; cependant elle paraît s'augmenter en virulence par passages des corps des cobayes, et nous pouvions, en effet, apercevoir la fiévre légère dans un cas de la troisième génération, accompagnant l'apparition des microbes dans le sang circulant.
4°. La variété humaine peut, positivement provoquer chez le chat jeune une affection.
5°. Mais les chats inoculés avec la variété des souris sauvages et des souris blanches restent généralement sains, à l'exception de rares cas de la température légèrement élevée.
6°. La bile, la saponine et le taurocholate de soude détruisent Spirochaeta laverani très activement et l'antiformine agit aussi spirochétolytique sur lui. L'eau distillée est encore plus ou moins nocive pour ce spirochète.
7°. Le microbe, dans le sang défibriné meurt en 72 heures dans la glacière (2°-4°C.) et daps l'étuve (37°C.), et en 96 heures a la température du laboratoire (18°-23°C.). Et sa vitalité est toujours conservée plus longtemps à la température du laboratoire que dans la glacière et dans l'étuve. Chauffage à 50°C. le tue complètement en 5 minutes.
8°. La désinfection in vivo par le néo-salvarsan est effective vis-à-vis de cette spiroehétose.
9°. L'expérience préventive par le sésum anti-spirochétique montre que la variété humaine et celle des souris sauvages sont très rapprochées et celle des souris blanches se distingue plus ou moins de ces dernières.
10°. L'expérience spirochétolytique sous le microscope paraît presque indiquer le meme résultat que le susdit.
11°. Cependant, d'après l'expérience de réinfection, les trois variété sont toutes identiques.
12°. La réaction de Wassermann et celle de l'or colloïdal d'après Lange sont également négatives pour cette spirochétose.
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