抄録
La débat sur la perte d'identité occupe une place importante dans la pédagogie contemporaine. Cet article a pour but d'approfondir cette réflexion par une clarification du cardre fondamental sur l'identité introduit par Paul Ricceur dans «Soi-même comme un autre», et par un réxamen de son interpretation sur la perte d'identité.
D'abord, en vue de clarifier la notion de «perte d'identité» selon Ricceur, je veux dégager le sens des deux concepts fondamentaux de «mêmeté et d'ipséité». La mêmeté est définie comme une relation «seule et méme»qui permet l'identification temporelle, et l'ipséité comme un pouvoir sur soi appelé «attestation» et qui donne une assurance à l'ascription au soi.
Ensuite, j'examine les concepts d'identité personnelle et d'identité narrative qui tous deux se rapportent à la notion de l'identité humaine. L'identité personelle est généralement envisagée selon les duex modèles du caractère et de promesse. Dans le caractère, l'ipséitéadhère à la mêmeté mais elle se sépare de la mêmeté au plan de la promesse. L'identité narrative supprime la distance de ces deux modèles. Elle peut intégrer les expériences personelles diverses au moyen de la fonction médiatrice de l'intrigue.
Enfin, je traite en détail de l'interprétation sur la perte d'identité chez Ricoeur. C'est la mêmetédu caractère qui se perd définitivement avec la perte d'identité. Mais qu'en est-il de l'ipséiteé? Au contraire de 'Interprétation centrale qui insiste sur la perte de l'ipséité, je propose une interprétation périphérique qui insiste sur le maintien de l'ipséité. Par là, j'essaie d'apporter un éclairage théorique à l'image de l'homme qui échappe sans cesse à cette identité que le débat pédagogique envisage aujourd'hui.
