Abstract
Pour constituer un effort substantiel par rapport au PIB (entre 4,6% et 6,1% du PIB), la politique familiale francaise ne peut etre visionnee comme reduite a ses seules aides monetaires en direction des familles. Elle irrigue, comme dans n'importe quel pays, le droit civil de la famille, mais aussi le droit du travail. Au niveau de ses acteurs, elle mobilise bien evidemment l'Etat, mais aussi une des trois branches majeures de la Securite sociale et les collectivite locales (regions, departements et communes). Elle assure ainsi un equilibre entre des droits nationaux et des actions de proximite, des prestations en especes, mais aussi des services et des equipements. L'education nationale, elle-meme (non comptabilisee comme une politique familiale), peut etre consideree comme un vecteur capital de l'action familiale. Enfin, une part substantielle de democratie sociale a travers le role confie aux partenaires sociaux et aux associations familiales, caracterise sa gouvernance.