ミシェル・アンリ研究
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『若き士官』における〈悪〉の諸形象
村松 正隆
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2019 年 9 巻 p. 25-47

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抄録
  Dans le « Jeune officier », premier roman de Michel Henry, publié en 1954 mais déjà rédigé en 1947, Henry raconte l’histoire d’un jeune officier chargé de la dératisation totale d’un navire de guerre. Ce jeune officier poursuit son but avec détermination, malgré le septicisme du Médecin et du Commissaire qui prêchent plutôt une sorte de compromis avec les rats, en renonçant à la dératisation totale. Cette histoire abstraite semble raconter de façon symbolique la lutte contre le Mal en général. En fait, au dos de la version de 1954 de ce roman publié chez Gallimard, on lit la phrase suivante : « Laissons au lecteur le plaisir de découvrir où est le Mal, où est Dieu, et comment l’homme agit entre ces deux extrêmes ». Mais quel est le Mal que Henry suggère dans ce roman? En tenant du fait que l’auteur rédige sa Phénoménologie et philosophie du corps à la même époque, on est amené à superposer les rats à la corporéité que Henry analyse dans la conclusion de Phénoménologie et philosophie du corps. Suivant cette idée, non seulement les rats peuvent être considérés comme un symbole de la sexualité, mais aussi le retour des rats à la fin du Jeune officier peut être interprété comme « résurrection » du corps humain. Dans ce sens, on pourrait dire que ce roman symbolisent les conclusions de la théorie du corps subjectif que Henry a élaboré dans sa jeunesse.
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© 2019 日本ミシェル・アンリ哲学会
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