比較文学
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論文
ゾラ受容の一側面
―荷風の初期作品における「遺伝」をめぐって―
林 信蔵
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2010 年 52 巻 p. 94-107

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抄録

 Émile Zola (1840-1902), l’auteur des Rougon-Macquart, tire de la théorie de Prosper Lucas la loi de l’hérédité qui lui fournit non seulement le système de personnages nécessaire à son cycle de romans familiaux mais aussi des thèmes et des épisodes pour chaque roman. Ce sont seulement des épisodes et des thèmes que Nagai Kafū (1879-1959) utilise pour la rédaction des ses premières oeuvres (1902-03) parce qu’il n’a pas d'intention l’intention d’écrire un cycle de romans familiaux.

 C'est dans La Fleur de l'enfer (Jigoku no Hana) que Kafū, en lisant La Bête humaine (1890), roman de Zola où s'observe le mélange de la théorie de meurtre héréditaire et de l’évolution mythique (dégénérescence, atavisme...), et en réduisant l'évolution à l’hérédité, crée un personnage qui se laisse dominer par ses pulsions bestiales. Cependant cette interprétation très particulière de l'hérédité n'est pas reprise par la suite dans les autres oeuvres de Kafū.

 Par ailleurs, dans L'Ambition (Yashin), Kafū décrit le conflit entre la famille féodale et la liberté individuelle en s’inspirant du récit du Docteur Pascal (1893) : la fatalité héréditaire et la libération de cette fatalité. Cette analogie entre la fatalité de l’hérédité et celle de la famille féodale, se retrouve également dans une oeuvre de Tayama Katai (1871-1930) et dans une création postérieure de Kafū.

 La loi de l’hérédité s’est ainsi fait entendre dans le monde littéraire au Japon comme modèle d’analyse des liens familiaux où un effet négatif se transmet d'une génération à la suivante.

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