メルロ=ポンティ研究
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「自分が身体であるというこの唯一の事実から我々が自分の身体について持つこの特異な知」
手袋のなかの手について
村瀬 鋼
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2019 年 22 巻 p. 41-60

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抄録

La pensée de Merleau-Ponty est considérée comme la philosophie exemplaire du corps propre. Mais on pourrait soupçonner son authenticité. Car d’un côté, Merleau- Ponty néglige la dimension de l’immanence du corps au profit de la transcendance (la critique henrienne), et d’un autre côté, il supprime la transcendance d’autrui en oubliant la séparation du soi rivé à son corps d’avec le monde (la critique lévinasienne).
Dans cet article, nous essayons de repenser ce corps propre immanent comme un « impensé » de Merleau-Ponty, en examinant le statut du « sentiment » dans sa philosophie.
Selon son « scénario cartésien » (Saint-Aubert), Merleau-Ponty a recherché l’énigme de l’union de l’âme et du corps en thématisant notre vie des « sens ». Mais ses réflexions se sont centrées sur la perception comme transcendance, tandis que c’était les sentiments comme douleur, faim et soif qui sont définitives au sujet de l’union chez Descartes. Dans la pensée qui insiste sur l’ouverture au monde, cette dimension du sentiment est toujours comme refoulée dans sa présence discrète.
Mais, dans l’explication merleau-pontienne d’« une sorte de réflexion » entre mes deux mains, il s’avère qu’une main doit « se sentir » touchée par l’autre, et que ce « se sentir » immanent, « le sentiment passif du corps », c’est ce qui fait mon corps mien, ma chair chair comme « une chair qui souffre quand elle est blessée ». En mettant ce sentiment dans l’armature de chiasme comme pour ainsi dire la main dans le fameux « gant qui se retourne », on pourrait bien apprécier l’immanence et l’ipséité du corps propre aussi bien que sa transcendance accompagnant ses aventures dans le monde.

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