メルロ=ポンティ研究
Online ISSN : 2188-725X
Print ISSN : 1884-5479
ISSN-L : 1884-5479
最新号
選択された号の論文の8件中1~8を表示しています
  • 2024 年28 巻 p. 0
    発行日: 2024/09/21
    公開日: 2024/09/21
    ジャーナル 認証あり
  • インクピンのメルロ゠ポンティ解釈を手がかりに
    常深 新平
    2024 年28 巻 p. 1-18
    発行日: 2024/09/21
    公開日: 2024/09/21
    ジャーナル 認証あり
    This paper aims to comprehend Merleau-Ponty’s concept of “sensible ideas” and his argument more persuasively by supplementing Inkpin’s interpretation. According to Inkpin (2021), Merleau-Ponty’s sensible ideas appear in contrast to the “ideas of intelligence,” which make intellectual feats, such as algorithms, a relation between the particular and the general based on identity. Furthermore, he attributes to Merleau-Ponty “a general foundation claim, such that all ideas of the intelligence are founded on sensible ideas” (Inkpin 2021: 508). He considers this invalid, arguing that the scenes in which the intellectual feats are grounded on sensible ideas are far more limited than Merleau-Ponty thinks. To be sure, I do not entirely disagree with his assertions. However, Inkpin (2021) offers the very limited scenes in which intellectual feats are grounded in sensible ideas as a few kinds of embodied-embedded practices (such as painting) that he then distributes or characterizes by means of those ideas. Conversely, in this paper, I will interpret these very limited scenes as ones in which all intellectual feats are created. In other words, what Merleau-Ponty wants to show with sensible ideas is that they are fundamental to the ideas of intelligence in the sense that they were already involved in the scene of the creation of all intellectual feats.
  • 松葉 祥一
    2024 年28 巻 p. 19-25
    発行日: 2024/09/21
    公開日: 2024/09/21
    ジャーナル 認証あり
  • 両義的な生の表現のために
    佐野 泰之
    2024 年28 巻 p. 27-46
    発行日: 2024/09/21
    公開日: 2024/09/21
    ジャーナル 認証あり
    This study examines the scope of Merleau-Ponty’s concept of “expression” in light of his discussion on Socrates that he develops in “In Praise of Philosophy (Éloge de la philosophie).” First, we confirm Merleau-Ponty’s discussion on Bergson. When examining the evolution of Bergson’s philosophy, he contends that philosophical expression is conditional on the simultaneous satisfaction of the three occasions: “truth,” “self,” and “others.” Second, we examine Merleau-Ponty’s discussion of Socrates, where he interprets Socrates’ life and philosophy as an attempt to satisfy these three occasions. He focuses particularly on the Socratic irony. According to him, Socrates’ sarcastic rhetoric attempted to reconcile truth for the self with freedom of others. As Gregory Vlastos highlighted, an important characteristic of such speech is the use of language in a way that differs from its ordinary meaning. Socrates’ speech gives new meaning to established language by using it in a different way, thus changing the framework for interlocutors’ thoughts and actions. Finally, we connect the above discussion with the broader context of Merleau- Ponty’s philosophy of language. He referred to creative speech, which, like Socratic irony, changes the established use of language, as “speaking speech (parole parlante).” In his early lectures at the Collège de France, he studied the features of such speech, using literary language as an example. Considering his discussion of Socratic irony, reading these lectures helps to clarify their philosophical relevance.
  • プルーストを読むメルロ゠ポンティ
    加國 尚志
    2024 年28 巻 p. 47-62
    発行日: 2024/09/21
    公開日: 2024/09/21
    ジャーナル 認証あり
    Après la publication des manuscrits des notes de cours au Collège de France de Merleau-Ponty, Proust s’impose comme un interlocuteur privilégié pour lui. Dès ses premiers textes, les œuvres de l’écrivain français constituaient une référence importante et même dans son dernier écrit Le visible et l’invisible, il soutient que : « Personne n’a été plus loin que Proust. » Dans ses notes de cours du Collège de France, par exemple celles intitulées Le problème de la parole (1953-1954), L’institution (1954-1955) ou encore Ontologie cartésienne et ontologie d’aujourd’hui (1960-1961), Merleau-Ponty commente inlassablement l’œuvre proustienne. Dans cette mesure, son ontologie inachevée consti- tue également une tentative de relecture intégrale de l’auteur de À la recherche du temps perdu. On pourrait dire que Merleau-Ponty, explorant une sorte de « scénario proustien », cherchait à exprimer le rapport du monde expressif du langage au monde sensible, en posant la question de l’idéalité de l’invisible, ainsi qu’à libérer la puissance du langage littéraire, lequel alimente ce langage philosophique qui saisit ontologiquement son propre rapport à la nature ou à « la chair ». En particulier dans Le problème de la parole, Merleau-Ponty fait ressortir l’ori- ginalité d’une sorte de « platonisme » proustien. Sa lecture s’articule autour de plusieurs grands axes. Premièrement, il décèle chez Proust un modèle d’expression du monde perceptif par le langage. Cet écrivain lui semble être parvenu à amener « l’expérience muette encore » à l’expression propre, ce qui est la tâche de sa philosophie. Deuxièmement, Merleau-Ponty considère dans ce cours la relation de la litté- rature proustienne, laquelle sait nous « faire voir », à d’autres arts, tels la peinture ou à la musique. À la différence de Sartre, qui a distingué de façon rigide la prose de la peinture ou de la musique, l’interprétation merleau-pontienne de la vision proustienne de l’art met l’accent sur une ressemblance entre la littérature comme prose et ce que la peinture ou la musique peut nous donner. Il s’agit du « style » entendu telle une vision qui peut nous faire voir, ce qui constitue la fonction commune de la littérature et de la peinture ou de l’art. Troisièmement, Merleau-Ponty s’adonne dans ce cours à la critique de la notion d’engagement que Sartre a présentée dans Qu’est-ce que la littérature ?. Contre l’idée sartrienne de l’engagement de l’écrivain, il insiste sur la signification que revêt le passé pour l’homme de lettres. Dans le sillage de cette mise en cause de l’engagement, Merleau- Ponty poursuit en outre son investigation de la notion d’institution.
  • 間主観的な規範の自己制度化の哲学へ向けて
    廣瀬 浩司
    2024 年28 巻 p. 63-81
    発行日: 2024/09/21
    公開日: 2024/09/21
    ジャーナル 認証あり
    Dans cet article, nous cherchons à déterminer le statut et la portée de la notion d’institution telle qu’elle était présentée dans le cours au Collège de France en 1954-1955 par Merleau-Ponty. En examinant la problématique de l’expression et celle de l’histoire, Merleau-Ponty cherche à ouvrir un nouveau champ de recherche où l’on peut tenir compte de l’inertie et de la passivité spécifiques à l’institué. Le sujet instituant y rencontre des obstacles qu’il apprend à franchir. L’événement de l’institution marque les limites positives de ma propre perspective, où elle vient à se dédoubler et à se relancer vers d’autres. Ainsi compris, il se définit comme une auto-institution des normes intersubjective. On a également montré que cette notion, inspirée de la notion husserlienne de Stiftung, vise à parcourir le champ social qui, enraciné dans le monde inhumain, institue le cadre de notre activité praxique. Cette recherche permet de définir le champ historique comme une institution spatio-temporelle où s’enveloppent le particulier et l’universel, l’historique et le géologique.
  • 2024 年28 巻 p. 83-86
    発行日: 2024/09/21
    公開日: 2024/09/21
    ジャーナル 認証あり
  • 2024 年28 巻 p. 87-
    発行日: 2024/09/21
    公開日: 2024/09/21
    ジャーナル 認証あり
feedback
Top