2018 Volume 13 Issue 1-2 Pages 241-258
Nous nous intéressons à l’apprentissage en autonomie, qui s’inscrit dans le Cadre Européen Commun de Référence pour les langues (CECR).
Comment développer chez l’apprenant de français ses compétences langagières et interculturelles en stimulant ses motivations ? L’autonomie nous semble une condition favorisant ce développement. En nous appuyant sur l’intérêt personnel de l’apprenant, peut-on accroître son autonomie et développer ses compétences langagières et interculturelles ?
Le département de français à l’université Seinan Gakuin a organisé de 2008 à 2014 un programme d’apprentissage langagier et interculturel en autonomie. En dehors de son cursus de cours habituel, le participant choisit librement un sujet d’étude, et le plus souvent va séjourner en France ou dans un pays francophone pour y faire ses recherches. Puis à son retour, il présente le résultat de son enquête et expose son analyse sur le site web de l’université.
Nous avons examiné les présentations et analysé les quatre facteurs dont elles sont constituées, pour savoir à quels éléments les étudiants attachent le plus d’attention, et quelles sont leurs corrélations quand il s’agit de l’interculturalité. Nous avons analysé également comment les apprenants travaillent sur les deux langues, le français et le japonais, et évalué l’efficacité de l’autonomie dans leur apprentissage.