抄録
Le phénomène de culture est toujours hanté par une ambiguïté. La culture signifie, d’un côté, l’humanité même, la vie humaine elle-même, et d’autre côté, des modes empiriques et contingents de la vie, de l’expression, de la production / consommation et des rites etc. qui sont essentiellement apparaissent dans l’institution, la tradition et la communauté. La culture a, pour ainsi dire, deux visages : l’un est essentiel en tant que l’humanité même et l’autre est particulier à chaque institution, tradition et communauté.
Or ce visage particulier de la culture semble étranger à la phénoménologie de la vie de Henry tandis que son visage essentiel lui est familier. En effet, alors que la phénoménologie de la vie exclut strictement l’élément qui est extérieur à la vie des individus et qui la dissoudre dans l’ensemble, l’institution et la communauté sont censés être au dehors des individus, enclore la vie des individus en elles-mêmes et la déterminer unilatéralement. Alors, en se fondant sur la phénoménologie de la vie de Henry, comment on put expliquer l’intuition et la communauté qui sont essentielles au phénomène de culture. Nous répondons ici à cette question en faisant état de la notion de «généalogie» que Henry emprunte à Marx. Cette notion nous aide à expliquer, non seulement la génération de la culture, mais aussi la multiplicité de la culture et le rapport entre des cultures à partir de la vie des individus. Nous esquissons, à la fin de cette article, la perspective que la phénoménologie de la vie peut prendre du ce point de vue à l’égard de la multiplicité de la culture, de l’inter-culturalité et du «vivre-ensemble» dans la société multiculturelle.