抄録
Le concept de l’«auto-affection», qui était présenté dans Kant et le problème de la métaphysique de Martin Heidegger, est herité par des philosophes phénoménologiques en France: Maurice Merleau-Ponty, Michel Henry, Jacques Derrida, etc. Bien que Henry élabore ce concept en critiquant la pensée heideggerienne, Derrida utilise cette notion très différemment que celle de Henry. Cet article essaie de mesurer la portée de ce concept derridien en le comparant avec ceux de Heidegger et de Henry de la manière suivante:
D’abord nous recherchons la signification de ce concept dans les chapitres 5 et 6 de La voix et le phénomène de Derrida, car nous prêtons attention à ce qu’il dit dans cette formulation: «l’identité de l’identité et de la non-identité», à propos de la temporalité comme «auto-affection» qui n’est pas le temps métaphysique. Et puis, nous éclaircissons la différence distincte entre la temporalité originaire chez Heidegger et le mouvement de différance chez Derrida. Enfin nous essayons de comparer l’«auto-affection» de Derrida avec celle de Henry. Sans doute il se peut que la relation entre deux concepts soit seulement un antagonisme. Mais si on voit que, dans une note importante de Spectres de Marx, Derrida met en question l’interprétation qui est présentée dans Marx de Henry, alors on trouve que ce problème peut finalement mèner à une grande question de la vie.