Généralement, on pense que le
sacré est un concept pour définir l’essence de la religion. La religion est basée sur la distinction entre le sacré et le profane, et le
sacré, qui est isolé de la région profane, a l’ambiguïté du pur et de l’impur, et du faste et du néfaste. Contrairement à cela, ces dernières années, de nombreux doutes sur le concept du
sacré et le dualisme du
sacré et du profane ont été soumis. Une telle critique pourrait également être dirigée vers Georges Bataille, qui employait le
sacré comme un concept important de sa pensée. D’une part, il acceptait le dualisme de Durkheim dans « hétérologie », mais d’autre part, dans le compte rendu sur
L’homme et le sacré de Caillois, il dirait que la différence entre le
sacré et le profane n’était que celle de « l’angle de vue ». Cet article vise à défendre la théorie du
sacré chez Bataille contre les critiques du concept du
sacré, et à montrer sa possibilité de surmonter la distinction entre le
sacré et le profane.
D’abord, après avoir confirmé la position du
sacré dans la sociologie religieuse de Durkheim, nous montrons que, dans
La structure psychologique du fascisme (1933), Bataille a remplacé le sacré et le profane par l’hétérogénéité et l’homogénéité et a analysé la structure sociale avec ces concepts. Ensuite, nous prouvons que, dans
La théorie de la religion(1947), il a repris le
sacré comme le problème d’une conscience de soi, et le monde sacré et le monde profane coïncident dans « la nuit du non-savoir ». Et enfin, il devient clair que, dans
La guerre et la philosophie du sacré (1951), Bataille a atteint à l’ambiguïté entre le
sacré et le profane en saisissant la relation entre les deux comme celle entre la totalité du monde et les objets isolés. De cette façon, on conclut que Bataille peut surmonter le dualisme et considérer le
sacré comme un problème général de la vie humaine qui ne se limite pas à la religion.
View full abstract