Cet article a pour objectif de rechercher, par l'examen de textes de Durkheim et de Bataille, quelle signification a la conception de la force pour la theorie sociologique. Selon Durkheim la societe est "un systeme de forces agissantes", et il l'explique par la conception de "forces collectives", qui traduisent "la facon dont la conscience collective agit stir les consciences individuelles." Il est a remarquer que la force est representee comme etant celle qui contraint les individus a se conformer aux normes sociales, et a l'inverse celle qui en deborde. Celle-ci signifie, du point de vue de l'economie genenale de Bataille, la consumation de "l'energie excedante, traduit dans l'effervescence de la vie". Nous divisons les forces collectives en trois categories: la force de structure symbolique, la force de communion imaginaire et la force de comsumation. Et nous analysons la relation entre l'ordre social et la violence au sacrifice. Sur la base de cette analyse, nous allons examiner l'ordre politique et economique d'aujourd'hui, qui reduit l'homme a l'ordre des choses, et comparer les emeutes de 2005 en France et les meurtres sans distinctions qui se produisent frequemment depuis quelques temps au Japon. Celles-la sont regardees comme etant la manifestation des forces contre l'ordre des choses, effervescentes, mais canalisees dans des actions collectives. Celles-ci sont de meme une manifestation, mais isolee et personnalisee, qui est regardee comme etant un essai desespere de detruire symboliquement l'ordre des choses. La force de consumation se trouve aussi dans le don sans contrepartie. En examinant le cas d'une ONG japonaise, nous pouvons constater que cette sorte de don, mene par les forces excedentaires, peut montrer une autre valeur que celle de l'utilite qui va dominer tout domaine social avec la globalisation du capitalisme.
抄録全体を表示