Cet article a pour but de clarifier une certaine importance théorique de MAUSS dans notre société. Il traite de la façon dont MAUSS lit l’Essai sur le don pour en profiter dans un context de la sociologie économique: MAUSS critique l’utilitarism tandis que ce groupe apprécie le don tout en l’examinant du point de vue des relations sociales; MAUSS présente une façon efficace de résoudre les questions sur des relations sociales: <<double autotransformation>>. Enfin, il s’agit de deux sujetes concernant bien MAUSS: une façon théorique de l’<<atominisation implicite>> dans la sociologie économique et l’<<entre systems>> qui est aujourd’hui en cause.

One of the main aims of Marcel Mauss who wrote The Gift can be said to maintain and revive the old principle of gift in his contemporary society. This principle consists of three mottos: give, receive and return. It served as a kind of social stabilizer which kept the parity among members of the society. Emerging capitalist ecoomy, however, was driving it out of the society and replacing it with moral of merchants. This trend was a significant momentum that destabilized society by undermining people’s lives. The priciple of gift was proposed by Mauss as a basic idea preventing society from collapsing accelerated by developing ecoomic imparity. There should be some close consideration if the old principle of gift is to be applied to the modern society which has got rid of the “bothering” factors related to exchaging gifts but this principle shall find any opportuities to be revived in this era of internet that gives priority to sharing and exchanging informations and thoughts rather than possessing them in one’s hand.

Cet article poursuit deux objectifs, tout d’abord la recherche des limites de la théorie sociologique de Durkheim ainsi que son application dans la société actuelle, et dans un deuxième temps une réflexion sur la particularité de la discipline sociologique à travers les recherches théoriques de Durkheim. Dans le cadre du premier objectif, nous évoquerons ici la controverse entourant le « culte de l’homme » de Durkheim. Je souhaite soulever quatre problèmes concernant ce débat. (1) Le paradoxe que forme l’institutionnalisation par un État-Nation d’une valeur changeante qu’est la dignité de la personne humaine. (2) La problématique liée au fait que Durkheim ne différencie pas la solidarité exprimée dans le cadre du patriotisme et celle exprimée dans le cadre du cosmopolitisme. (3) Le raisonnement consistant à considérer l’indépendance de la raison comme la valeur de l’humanité entraîne le problème du rejet de la déraison. (4) L’absence de considération sur le « culte positif » et la violence dans le « culte de l’homme » constitue également un problème. Ces quatre « problèmes théoriques » se révèlent être des « problèmes réels » dans le cas de la déprivation de l’humanité. Cela apparaît plus clairement à travers la théorie de l’homo sacer de Agamben ou encore la pensée de Bauman sur les réfugiés. Quant à la particularité de la discipline sociologique, cet article analyse l’importance (1) d’une approche de la réalité sociologique à la fois par la théorie et la pratique, (2) de la poursuite d’une réflexion sur « l’irrationalité», et enfin (3) d’une discussion entre la sociologie et les autres disciplines.

Cet article est une tentative d’établir des nouvelles frontières de la sociologie. À travers la remise en cause de la sociologie classique représentée par Durkheim, Il propose trois postulats de la nouvelle sociologie. (A) Une société se produit par rapport à son Autrui. (B) Il existe un type d’Autrui qui n’appartient pas complètement à une société et qui est, donc, un être ambivalent. (C) Le changement social peut être appréhendé en termes de temps et d’espace. À partir du postulat (C), nous avançons une hypothèse selon laquelle l’identité de l’espace protège la société du temps figé mettant en péril la stabilité sociale.

La France est un pays qui accueille un grand nombre de migrants depuis plus d’un siècle. Des politiques d’éducation ou la scolarisation des enfants de migrants se développent activement au sein du pays, dans le but de les transformer en « citoyens français » : elles reposent sur des principes issus de l’idéologie républicaine où la question de l’unicité des citoyens joue un rôle central. Depuis l’établissement de la Classe d’initiation instituée par la circulaire du Ministère de l’Éducation Nationale datant de 1970, l’éducation des enfants de migrants se présente sous diverses formes, dans le but de les insérer le plus rapidement possible dans un cycle d’études normales avec leurs camarades français. Des programmes apparaissaient tantôt assimilatoires, tantôt respectueux envers l’identité des autres cultures. Mais comment peut-on concilier cette exigence d’unité de la République avec la diversité de l’espace où des personnes d’origine et de culture différentes, dont les races et les religions sont diverses, se rassemblent et vivent ensemble ? En fait, le grand problème soulève ici concerne la conciliation entre l’exigence d’ « unicité » au sein de la République et celle de la « diversité » des personnes d’origines culturelles diverses ; ce sont des questions que j’aborderai dans cet article. En se faisant, je traiterai en premier lieu l’évolution des programmes concernant l’éducation des enfants d’immigrés. Par la suite, j’examinerai le problème en me basant sur deux compréhensions différentes de la notion de diversité.