Revue de la Societe japono-francaise de Sociologie
Online ISSN : 2424-242X
Print ISSN : 1343-7313
ISSN-L : 1343-7313
Volume 25
Displaying 1-9 of 9 articles from this issue
article
  • Philippe CHANIAL
    2014 Volume 25 Pages 1-12
    Published: November 30, 2014
    Released on J-STAGE: May 29, 2017
    JOURNAL FREE ACCESS
  • Philippe CHANIAL
    2014 Volume 25 Pages 13-23
    Published: November 30, 2014
    Released on J-STAGE: May 29, 2017
    JOURNAL FREE ACCESS

    En 1974, l’anthropologue André Leroi-Gourhan publiait dans le journal Le Monde une tribune sous le titre : « Plaidoyer pour une science inutile, a science de l’homme. » Il y marquait son inquiétude face aux multiples auxquelles étaient exposées les recherches consacrées à ce que l’un de es maîtres, Marcel Mauss, nommait l’« homme total ». Plus récemment, la hilosophe Martha Nussbaum, dans un manifeste tranchant pour les Humanités, combien les politiques contemporaines de l’éducation et de la recherche ournées vers le profit économique – education for profit ou education for growth – étaient en voie de saper les conditions de possibilité de la vie émocratique elle-même. Comme si, face aux exigences de la compétition ternationale, l’enseignement des humanités était, au mieux, un luxe un peu mais fondamentalement inutile, au pire une complaisance coupable…Ce double plaidoyer est aujourd’hui d’une brûlante actualité. En France, aux et vraisemblablement au Japon aussi. Il invite notamment à interroger nouveaux frais la crise actuelle des sciences humaines et sociales et, parmi elles, elle de la sociologie. Comme en témoigne leur incapacité à prévoir et à iagnostiquer l’ensemble des crises économiques, financières, politiques qui ont écemment frappé le monde, tout se passe comme si ces sciences avaient lâché face au monde qu’elles prétendaient non seulement décrire, expliquer, mais ussi contribuer à réformer, voire à transformer. Cette stagnation ou, pire, ce reflux l’interrogation de la société et de l’humanité sur elles-mêmes, est à l’évidence dissociable des structures mêmes de l’enseignement supérieur et de la recherche. est aussi, en un autre sens, politique, tant elle manifeste cette difficulté plus énérale de nos sociétés à faire droit à un tel questionnement indissociablement et normatif.

    Download PDF (228K)
  • Kenji OTA
    2014 Volume 25 Pages 25-37
    Published: November 30, 2014
    Released on J-STAGE: May 29, 2017
    JOURNAL FREE ACCESS
  • Yoshiyuki SATO
    2014 Volume 25 Pages 39-51
    Published: November 30, 2014
    Released on J-STAGE: May 29, 2017
    JOURNAL FREE ACCESS

    Selon Max Weber, la sociologie désigne « une science qui se propose d’expliquer causalement le déroulement et les résultats de l’acte sociale ». En nous appuyant sur cette définition wébérienne, nous pouvons définir la philosophie sociale comme une discipline qui se propose d’expliquer causalement la condition qui fonde l’acte social. Quelle est alors la différence entre la sociologie et la philosophie sociale ? Nous pouvons l’expliquer comme suit : la sociologie cherche à interpréter causalement l’acte social en tant que phénomène alors que la philosophie sociale vise à dévoiler la condition qui fonde l’acte social, autrement dit, la condition d’expérience au sens kantien du terme. Elle ne désigne pourtant pas la condition apriori de l’expérience, mais la condition historique qui la détermine. Suivant cette hypothèse, cet article réfléchit sur les caractéristiques de la philosophie sociale par rapport à la sociologie à travers la lecture de Kant par Foucault et Negri-Hardt.

    Download PDF (333K)
  • Masahiro OGINO, Takeshi MIKAMI, Toru KITAGAKI
    2014 Volume 25 Pages 53-88
    Published: November 30, 2014
    Released on J-STAGE: May 29, 2017
    JOURNAL FREE ACCESS
    Download PDF (519K)
  • HIroaki OZAWA
    2014 Volume 25 Pages 89-112
    Published: November 30, 2014
    Released on J-STAGE: May 29, 2017
    JOURNAL FREE ACCESS

    Dans cette étude,nous voulons reconstituer la théorie de « État et Système d’éducation » par la sociologie de Pierre Bourdieu. Premièrement,nous étudions la definition de l’État par P. Bourdieu et sa valeur. Nous avançons que il considére l’ État comme «la dernière instance » du pouvoir symbolic ,donc il doit l’analyser pour la théorie du pouvoir symbolic. Deuxièmement,nous prouvons trois traits de l’analyse de l’État par P. Bourdieu. :1) l’analyse de la concentration du capital dans la genèse de l’État, 2) l’analyse du champ pouvoir(bureaucratique), 3) l’analyse de la relation entre l’ État et l’institution ecole qui contibue la reproduction de capital. Troisièmement, nous examions “La Nobless d’État” (1989) à quatre points de vue. 1) Sur un rôle essentile de la sociologie de éducation comme l’analyse des «mécanismes » de la reproduction de structures sociales et de la reproduction structure mentales dans la sociologie que P.Bourdieu construit, 2) Sur la relation entre la genèse de nobless de l’État et le système d’éducation, 3)Sur la transformation de la mode de reproduction de classe dominante, 4)Sur la légitimation de domination par méritocratie. Enfin,P.Bourdieu pense que la genèse de l’Éta fait inévitablement avancer l’universel, donc nous devons discuter comment on peut changer l’insitution école comme le champ de reproduction en comme le champ d’accès à l’universel.

    Download PDF (480K)
  • Takashi MATSUMOTO
    2014 Volume 25 Pages 113-131
    Published: November 30, 2014
    Released on J-STAGE: May 29, 2017
    JOURNAL FREE ACCESS

    The Gift by Marcel Mauss is not only a study of a custom of exchange between the communities of an archaic society, but also gives a useful implication on human relations under the situation involving only the society’s participants. The important question of The Gift is whether social order can be maintained or not under the situation of the absence of power like that of the state, which is a vital part of the theory of social contract by Hobbes. The theme of this paper is not an empirical fact but a theoretical possibility. The Gift developed a theory of general uncertainty. There is always mutual distrust and the possibility of conflict among the people who relate to each other. But, the plot is that many crises occur and at the eventually overcome, so that they come to reciprocal relation. An uncertain situation is overcome by the will to gift-giving. Although Mauss himself rounded off the argument with such content, what I want to emphasize most is a motif of uncertainty. The process of overcoming an uncertain situation can't be read in a The Gift, contrary to Mauss's own project. What we read is that participants were at the mercy of an uncertain situation and were frazzled by trying to overcome it. The purpose of this paper is to deduce such an insight from The Gift.

    Download PDF (449K)
  • [in Japanese]
    2014 Volume 25 Pages 133-139
    Published: November 30, 2014
    Released on J-STAGE: May 29, 2017
    JOURNAL FREE ACCESS
    Download PDF (265K)
  • [in Japanese]
    2014 Volume 25 Pages 141-142
    Published: November 30, 2014
    Released on J-STAGE: May 29, 2017
    JOURNAL FREE ACCESS
    Download PDF (179K)
feedback
Top