Malgré sa condamnation de la rhétorique dans Totalité et infini (1961), Levinas écrit de nombreuses notes concernant la métaphore entre 1960 et 1972, et fait une conférence intitulée «La Métaphore» au Collège Philosophique en 1962. Cet article a pour objet de clarifier, par une étude détaillée de ces matériaux, sa déclaration suivante : «La métaphore par excellence est Dieu».
Nous commençons par remarquer dans notre section 1 que dans ses Notes Levinas s’évertue à réconcilier l'évaluation du fonctionnement de la métaphore avec sa philosophie de l'éthique.
Dans la section 2, nous faisons une étude détaillée du manuscrit pour «La Métaphore». La section 3 est consacrée à examiner la portée de sa théorie sur la métaphore. Il est devenu évident qu’une distinction entre deux types de métaphore proposée dans sa théorie de la métaphore correspond à la distinction entre deux niveaux, celui immanent et celui transcendant, de son œuvre Totalité et infini.
Enfin, en proposant sa théorie de la métaphore comme une analogie dans la direction opposée, nous suggérons que le tournant de la phénoménologie consiste en l'approfondissement d'une interprétation de l’a priori, qui se rattache à la théorie postérieure de Husserl .
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