Etudes de langue et litterature francaises
Online ISSN : 2432-3152
Print ISSN : 0425-4929
ISSN-L : 0425-4929
Volume 88
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Etudes en francais
Etudes en japonais
  • Noboru HARANO
    Article type: Article
    2006 Volume 88 Pages 115-122
    Published: March 01, 2006
    Released on J-STAGE: August 11, 2017
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    On vient de mettre a jour un manscrit fragmentaire du Pelerinage de l'Ame de Guillaume de Digullavile. Il faisait partie de la collection de Monsieur A qui habite a Tokyo dans laquelle nous avons deja decouvert les fragments du Tristan en prose. De meme que les fragments du Tristan en prose Monsieur A avait acquis ce manuscrit a San Francisco chez Bernard M. Rosenthal. Description du fragment Cette fois, il s'agit d'un feuillet de parchemin plie en deux folios (4 pages) d'un format de 305 mm sur 230. Le bout droit du deuxieme folio est decoupe de 27 mm. C'est pourquoi la largeur de celui-ci n'est que de 305 mm sur 203. Le bas du feuillet est mutile. Il n'y a presque pas de marge au bas de chaque page, tandis que la marge du haut mesure 28 mm. La peau est ridee en quelques endroits. Le parchemin original a donc du etre plus large qu'il ne l'est actuellement. La justification est de 269 mm sur 195. Le texte de ce fragment correspond aux vv.8198-8405 et aux vv.9612-9811 de l'edition de Sturzinger. Il manque a peu pres 1.200 vers entre ces deux folios. Caracteres de ce fragment Par rapport au manuscrit de base (BN, f.fr. 12466) de l'edition de Sturzinger, le texte de ce fragment presente une divergence assez interessante car le copiste de ce dernier a modifie en 8 syllabes les vers qui n'en ont que 7 dans le manuscrit de l'edition de Sturzinger. Par exemple. 8366: Pour los et houneur aquerre (Sturzinger) Pour los et por honneur acquerre (souligne par nous, ainsi de suite) 9656: A foison et caroloient (Sturzinger) A grant foison et caroloient Sturzinger signale dans son Introduction que la marque de la versification de l'auteur Guillaume de Digulleville est de compter comme une syllabe le "e" muet final dans la rime feminine.
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  • Keeko SAKAMURA
    Article type: Article
    2006 Volume 88 Pages 123-134
    Published: March 01, 2006
    Released on J-STAGE: August 11, 2017
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    Parmi la centaine de noms de fleurs que contient A La Recherche du Temps perdu, nous analysons la glycine bien qu'elle n'y aparaisse qu'une seule fois. Pourquoi chosir cet hapax? La particularite de ce mot s'explique par sa situation dans le roman : Proust termine ≪Autour de Mme Swann≫ par la metaphore ≪comme sous un berceau de glycines.≫ La glycine, qu'a cette epoque le japonisme a mise a la mode, convient parfaitement a la description de Mme Swann, qui adore les varietes japonaises du chrysantheme. En outre, la tonalite mauve de sa toilette et de la fleur produit un effet pittoresque a la fin du recit parisien. Pourtant, dans la dactylographie de la promenade au Bois, la mention de la fleur se trouvait au milieu du fragment,, tandis qu'ellle occupe la position finale dans le texte imprime. La raison en est que, juste avant la publication de 1913, sur les exigences de Grasset, Proust divisa en deux volumes ce qu'il avait prepare comme un seul. Extrayant plusieurs pages de l'evocation du Bois, il en fit la conclusion du premier volume. Ce qui restait servit a clore la premiere partie des Jeunes Filles en fleurs, en placant definitivement la glycine comme dernier mot. Notons que, dans les textes de Proust, les seules descriptions de la glycine se rapportent aux oeuvres de ses amis, Robert de Montesquiou et Lucien Daudet. Surtout, dans le roman de ce dernier, Le Prince des Cravates, Proust admirait avec ferveur les passages mentionnant cette fleur. Est-il possible que, dans La Recherche, la glycine rende temoignage a leur amitie? Un seul mot, certes, mais riche de sens.
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  • Ryo ODA
    Article type: Article
    2006 Volume 88 Pages 135-148
    Published: March 01, 2006
    Released on J-STAGE: August 11, 2017
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    Dans la grammaire traditionnelle, la distinction entre defini et indefini releve entierment du domaine morphologique, c'est-a-dire qu'elle consiste a verifier si le groupe nominal a un article defini ou indefini comme determinant. D'apres Milner, pourtant, le defini a genitif indefini de type la fille d'un fermier a des comportements semantiques et sytaxiques approchant ceux des indefinis, malgre la presence de l'article defini en tete. La grammaticalite de 1) Je la connais, la fille, s'oppose a l'inacceptabilite de 2) Je la connais, la fille d'un fermier, et de 3) Je la connais, une fille. Or, Flaux soutient tout de meme que la fille d'un fermier reste defini, en raison du contraste entre 4) J'en connais une, de fille. et 5) J'en connais une, de fille d'un fermier. La presente etude se propose de demontrer, en premier lieu, que le N1 d'un N2 appartient bien a la categorie des indefinis, mais que c'est un indefini qui ne permet pas de prelever un element de N1 d'un N2, justifiant de fait l'acceptabilite des exemples ci-dessus. Lors de l'interpretation de la fille d'un fermier, on extrait d'abord un fermier de la classe des fermiers, et on definint ensuite fille par rapport a ce fermier. Puisque le nom genitif qui sert de point de repere est un indefini arbitraire, le groupe nominal ne peut pas etre defini dans l'ensemble. Comment pourriez-vous localiser le cheval d'un cirque quand vous ne savez pas ou se trouve le cirque en question? Notre deuxieme objectif est de faire valoir que l'article define dans la N1 d'un N2, paraphrase souvent comme un N1 de N2, indique l'existence d'un lien cognitif entre N1 et N2 ; ainsi, le chien d'un berger equivaut a peu pres a un chen de berger, ce qui signifie que nos connaissances culturelles presupposent un lien etroit entre le berger et le chen. L'article defini fonctionne en tant qu'indicateur de cadre cognitif qui garantit cette liaison inseparable.
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  • Takahiro ONO, Shinichi FUNASUGI
    Article type: Article
    2006 Volume 88 Pages 149-161
    Published: March 01, 2006
    Released on J-STAGE: August 11, 2017
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    A l'automne 2003, l'Universite des Etudes etrangeres de Kyoto a ouvert un cours (CALL EF1) visant l'enseignement simultane de deux langues cibles : le francais et l'anglais. Le public vise est les etudiants de la section anglaise ayant choisi le francais comme seconde langue, niveau requis faux debutants, ou bien les etudiants de la section francaise non debutants dans cette langue et desirant ameliorer leurs competences en anglais. La classe, d'une duree de 180 minute, est animee simultanement, par deux professeurs japonais, l'un specialiste d'anglais et l'autre de francais. Les 30 premieres minutes de classe sont consacrees a la decouverte et l'apprentissage, en autonomie, du contenu lexical et grammatical du jour par l'apprenant, celui-ci pouvant travailler dans la langue de son choix ou dans les deux langues. Les deux professeurs sont a sa disposition pour repondre aux questions ou pour toute aide eventuelle. Puis, a partir d'un document visuel commun (sous-titre dans les deux langues), chaque professeur dispense son enseignement et apporte les informations necessaires a la bonne comprehension du document par les apprenants, en comparaison avec l'autre langue, du point du vue linguistique et culturel. Cette nouvelle forme de travail permet aux etudiants, desireux de progresser en francais et en anglais, d'acquerir des connaisances plus profondes et plus riches, basees sur une reelle comprehension des mecanismes de ces deux langues. Afin d'evaluer les qualites reelles de cette nouvelle facon d'enseigner (et d'apprendre), trois enquetes qualitatives ont ete faites qupres du public de cette classe : a l'automne 2003, au printemps et a l'automne 2004.
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