HIKAKU BUNGAKU Journal of Comparative Literature
Online ISSN : 2189-6844
Print ISSN : 0440-8039
ISSN-L : 0440-8039
Volume 12
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ARTICLES
  • Toshio HATAKÉNAKA
    1969 Volume 12 Pages 1-10
    Published: October 31, 1969
    Released on J-STAGE: June 17, 2017
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     Je mettrai en question deux choses dont je n'ai pu traiter dans mes articles le Japon chez Judith Gautier,I et II: l'année de naissance de cette femme écrivain et la pièce de théâtre qu’elle a composée en collaboration avec SAÏONJI Kimmotchi.

     On écrit que Judith est née soit en 1850 soit en 1846,soit en 1845 (dans un seul livre et une seule lois]. On pourrait décider l'exactitude de l'unde de ces trois dates avec une preuve légale: resistre de l'état civil. Seulement,malgré ma demande de deux fois en France,la copie de ce dossier ne m'est pas encore arrivée. Je devrai faire une décision en me basent sur des faits déja confirmés. 1°:les livres qui adoptent 1850 commettent plus d'erreurs sur d'autres faits concernant Judith que ceux qui prennent 1846. 2°: après deux ans de vie scolaire dans un couvent,Judith est revenue chez elle à neuf ans ou plus quand son père Théophile terminait de composer le Roman de la momie. Ce roman a été publié en feuilleton de mars à mai 1857 et comme livre en 1858. Si Judith était née en 1850,elle n'aurait été en famille qu’en 1859 ou en 1860. 3°: le Moniteur universel du 29 mai 1964 a publié une critique de judith sur Eurêka,œuvre d'Allan Poe et son père n’y a pas changé un mot. Si elle était née en 1850,elle aurait été sans doute trop jeune pour écrire un article si difficile. 4° : Judith a épousé Catulle Mendès le 17 avril 1866 trop tôt pour la naissance en 1850. 5°: d’après les archives du département de la Seine, sa sœur cadette Estelle est née en 1847.

     Donc,je conclus que 1850 est faux. Quant à la question de 1845 ou 1846,je désirerais préférer la première date à la seconde parce que la seconde n’a pas de preuve qui l’appuie. (1845 serait juste selon les réponses obtenues de France pendant cette correction.)

     C'est d'après la traduction littérale de petits poèmes japonais par Saïonji que Judith a accompli son anthologie Poèmes de la libellule. De plus on dit que le premier a collaboré à la dernière pour une pièce de théâtre de source japonaise,qui a été mise en scène pendant sou séjour d’étude à Paris de 1871 à 1880. Certains disent même que cette pièce n'est pas autre que la Marchande de sourires. Elle ne sera représentée qu’en 1888 et cette opinion est errormée.

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  • Toshiaki TSUKAMOTO
    1969 Volume 12 Pages 12-47
    Published: October 31, 1969
    Released on J-STAGE: June 17, 2017
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     Sōseki’s Bungaku-Hyôron (1909), which had been almost unanimously praised as one of the best studies on the 18th century English literature ever made by Japanese scholars, recently came to be castigated in the light of the achievements of modern American scholars. Castigators say that Sōseki misunderstood Jonathan Swift in regarding him as too pessimistic a misanthrope gifted with a genius quite original in that age. It is true that the starting point of the recent scholarship was to put out a serious question about such a view on Swift. But, considering the general trend of Swift criticism in the early 20th century, Sōseki’s view on Swift was quite natural and had nothing to be censured. Moreover, Sōseki could be said to have been more excellent than the contemporary English critics in that his evaluation of Swift was completely free from Victorian prejudices, and his interpretation of Swift, though not without some foibles, is essentially convincing even in the light of the recent scholarship.

     Sōseki had a particular interest in the method for the research of foreign literature. In the preface to the Bungaku-Hyôron, he argues minutely the methodology for the study of English literature from the standpoint of a Japanese scholar, and establishes his own principle which he called the “critico-appreciative” one. He asserts that we should first appreciate a literary work itself faithfully with the sensibility cultivated in the Japanese literary tradition, and then, through the analysis of that impression, proceed to the conclusion universally convincing—not only to the Japanese but also even to the Europeans. One of the motives that led him to maintain such a principle was his dissatisfaction with the biographical method prevailing at that time. Thus, he could justly be called the precursor of a new trend of the 20th century criticism — that of analytical criticism.

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  • Fumitake SEITA
    1969 Volume 12 Pages 48-56
    Published: October 31, 1969
    Released on J-STAGE: June 17, 2017
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     Ōgai Mori published his Kamen (Masks) in April,1909. This drama was regarded as an epochmaking work of Ōgai who had long remained out of the literary world because it marked his new start as a writer.

     The drama seems to have been written based upon a theme, which is much the same as what is called “the philosophy of masks” in Nietzsche’s Jenseits von Gut und Böse. And also it is possible to say that the drama is subject, in its idea as well as in form, to the influence of Die letzten Masken and Der einsame Weg by Arthur Schnitzler. These works of Schnitzler were often regarded as “pessimistic” or “nihilistic.” But Ōgai did not always give such an interpretation to Schnitzler’s works. He interpreted them from the viewpoint of “Entsagung” (mikiri).

     Then, it has often been said that Ōgai’s literary works also have a pessimistic and nihilistic tendency. Judging from this point of view, Ōgai’s works have something common to Schnitzler’s. Perhaps, this view arises from the interpretation of “Entsagung”,which has been thought to be included in Ōgai’s view of life and the world. But the “Entsagung” comes from an idealistic attitude,but not from a “pessimistic” or “nihilistic” one.

     Hence, the problem of “Resignation” (teinen) , the central theme of the study of Ōgai’s works, should be understood with special reference to such “Entsagung” as an idealistic attitude.

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  • Tadao Kubo
    1969 Volume 12 Pages 132-122
    Published: October 31, 1969
    Released on J-STAGE: June 17, 2017
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NOTES
  • Tsuneaki OBA
    1969 Volume 12 Pages 58-67
    Published: October 31, 1969
    Released on J-STAGE: June 17, 2017
    JOURNAL FREE ACCESS

     C’est en 1913 que Kyūyō MITOMI a publié, dans la revue Waseda-Bungaku, un article sur la littérature française contemporaine, où il a consacré quelques lignes à la Porte étroite, ce qui a fait de lui un des premiers à introduire André Gide au Japon. Nourri d’esthétique symboliste, il s’est révélé comme excellent critique. Dans ses essais il y a sans doute des traces d’influence de l’auteur de Prétextes.

     Egalement en 1913 a paru la première traduction intégrale d’une œuvre de Gide: Ritsujirō WAKE a traduit Oscar Wilde de la version anglaise. En ce temps-là l’écrivain anglais était en vogue au Japon. Par la subtilité d’esprit,Gide s’est imposé à l’attention des lecteurs; une dizaine d’années plus tard, sa méthode de critique devait exercer une influence considérable sur un grand nombre de littérateurs japonais.

     Ensuite, les trois “récits” se sont succédés en japonais : la Porte étroite a été traduite en 1923 par Yoshio YAMANOUCHI, l'Immoraliste en 1924 par Jun ISHIKAWA et la Symphonie pastorale en 1925 par Isamu INOUE. Certains datent de la traduction de la Porte étroite les véritables relations entre Gide et le Japon. En fait, elle a connu et connaît encore un vif succès dans le public; l’auteur s’est fait un des écrivains étrangers les plus lus. La perfection du style des récits a impressionné les écrivains affiliés au groupe “Shirakaba”,entre autres Naoya SHIGA.

     En ce qui concerne les “soties”, aucune traduction n’a paru au cours de la période de Taïshō,mais quelques littérateurs les ont déjà découvertes en meme temps que les récits : Kahū NAGAI et Jun ISHIKAWA par exemple, lisant de préférence Paludes dans l’original,ont apprécié avec enthousiasme le nouveau procédé de sotie.

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