Tres schematiquement et metaphoriquement, on peut decrire le processus de modernisation par la transition du lieu de sacre : celui-ci se deplace du haut en bas, du dehors en dedans. Avant l'epoque moderne, l'image de Dieu est par exemple dessinee tout en haut du ciel qui depasse totalement les choses terrestres. Dieu est cense creer le monde et lui donner quelque ordre, tout en se situant en dehors de tout. Mais dans la modernite, it est <<mort>> en tombant du ciel. Desormais, ce qui devient sacre, ce sont les hommes qui existent sur la terre. Ou plutot, it faudra dire que quelque chose d'humain gagne un caractere sacre. Au debut de la Revolution francaise, ce sont les <<Droits de l'homme>> qui, en depassant tous les pouvoirs existants, servent a fonder une nouvelle constitution politique. Mais a travers le XIX^e siecle, telle notion juridique perd sa validite pour creer la sacralite. Alors, celleci va etre cristallisee, vers la periode de la Troisieme Republique, autour de la notion de personnalite. Charles Renouvier, philosophe neo-kantien, est un des fondateurs majeurs du <<personnalisme>>, qui etablit la foi laique sous le regime republicain. Le sacre humain a toutefois sa difficulte intrinseque structurelle. Comme le montre Emile Durkheim, it doit y avoir une heterogeneite absolue entre le sacre et le profane. Dieu existe donc au ciel, endroit absolument separe du monde terrestre. Mais le sacre moderne, devenu humain, se trouve ici-bas, tout au milieu du monde profane. Il se trouve dedans, au fond de la conscience de chaque individu. C'est donc interieurement, non pas exterieurement, que le sacre est separe absolument du profane. Le sacre moderne revel alors un caractere paradoxal qui produit l'exteriorite tout au sein de l'interiorite. Dans la sacralite humaine, it doit y avoir quelque chose d'exterieur, d'inhumain. La personnalite a aussi un cote cache impersonnel, qui etend secretement au monde exterieur.

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Dans son ouvrage De la division du travail social, Emile Durkheim traite du fait que la personnalite individuelle, devenue objet de foi commune dans la societe moderne, joue un role majeur pour maintenir la cohesion de la societe. Toutefois, dans le meme temps, it indique qu'en etablissant le culte de l'homme, elle pose egalement une difficulte majeure. Par la suite, dans Les formes elementaires de la vie religieuse, Durkheim developpa la theorie generale relative au lien existant entre la religion et la societe. Neanmoins, it ne poussa pas plus en avant son argumentation relative au culte de l'homme en s'appuyant sur cette theorie. Au cours de notre etude, nous reexaminerons le culte de l'homme a partir de Les formes elementaires de la vie religieuse, et nous tenterons de mettre en evidence les difficultes premieres survenant lorsque la personnalite, en tant que valeur sacree, est systematisee par la societe. Nous pointerons quatre problemes. Le premier d'entre eux se situe dans le conflit entre l'universalite et la personnalite qui survient lorsque le caractere sacre de l'etre humain est systematise sur la base de l'ordre national. Le second probleme apparait dans la contradiction au niveau de la logique recherchant dans l'effervescence collective la source de cette valeur universelle. Le troisieme probleme se pose du fait que le discours recherchant la personnalite dans la valeur de l'humanite divise celle-ci, eliminant de facon logique les aspects irrationnels. Quant au quatrieme probleme, it s'agit, au niveau du discours du culte de l'homme, du manque de reflexion entre le culte positif (le sacrifice) et sa violence. Sur la base de la theorie fondee par Georges Bataille, nous avancerons la possibilite que le caractere sacre de l'homme nait de "la communication" se situant sur le plan de "la vie nue". Par ailleurs, en s'appuyant sur la these de Giorgio Agamben, la violence du "pouvoir souverain" qui s'exerce sur "la vie nue" endosse la fonction de culte positif au niveau du culte de l'homme. Enfin, nous nous baserons sur l'argumentation de Roberto Esposito autour du "dispositif de la personnalite", nous placerons les arguments mentionnes plus haut dans un contexte de pensee plus vaste.

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We examine domain of human rights from the perspective of ecological problematique in the era of risk society. Ecologically framed human rights cannot be guaranteed by coercion of unrealistic nonanthropocentrism. We can suppose realistic domain of human rights in environmentally pragmatic solutions as attention for sustainability. Sectors of volunteers and NGOs should raise the perspectives of K. Polanyi's original definition of subsistence as a Luhmannian functional system. But points to be paid attention to are that coexistence of several ideal types for subsistence can make sustainability possible. A specific moral value cannot dominate risk society. Sectors of volunteers and NGOs advocate expand of domain of human rights on the basis of subsistence by means of instrumental application of laws.

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