Revue japonaise de didactique du français
Online ISSN : 2433-1902
Print ISSN : 1880-5930
Volume 14, Issue 1-2
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Nº 1 Études didactiques
Articles
  • Albéric DERIBLE
    2019Volume 14Issue 1-2 Pages 6-21
    Published: 2019
    Released on J-STAGE: March 25, 2020
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    Les analyses de la politesse en tant que phénomène langagier sont caractérisées par leurs positionnements épistémologiques plus ou moins stratégiques ou normalistes, selon que les modèles qu’elles proposent se basent sur la volition des sujets ou sur les règles socioculturelles régissant leur communauté. Nous ferons ici, à l’attention des enseignants et des apprenants de FLE au Japon, une analyse d’un organigramme de la distribution des pronoms d’adresse tu et vous en français, afin de révéler les facteurs et variables déterminant leur sélection chez le locuteur.

    On verra que le recours à l’une ou à l’autre de ces formes dépend de la distance horizontale et/ou verticale pouvant séparer les partenaires de l’échange langagier et que ces distances sont elles-mêmes fonction des variables sociologiques (l’âge et l’occupation socioprofessionnelle des individus) et/ou de la formalité du cadre situationnel de l’échange considéré. Le locuteur bénéficie cependant d’une certaine marge de manœuvre car il peut, tout en tenant compte de ces facteurs qui composent le « contexte relationnel » de l’échange, décider dans certains cas d’employer un pronom plutôt qu’un autre en fonction de la force illocutoire de l’énoncé, soit : de l’impact qu’il veut donner à l’acte de parole qu’il entend exprimer.

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  • Loïc RENOUD
    2019Volume 14Issue 1-2 Pages 22-40
    Published: 2019
    Released on J-STAGE: March 25, 2020
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    Cet article s’intéresse à l’utilisation des ressources linguistiques par des étudiants de 2e année d’une université au Japon réalisant des activités réflexives sur les temps dits du passé (passé composé, imparfait et plus-que-parfait). Les ressources linguistiques n’apparaissent comme telles que du point de vue de l’apprenant-e dans le cours de l’activité. Comment au juste sont-elles sélectionnées ? Comment ensuite sont-elles intégrées à l’activité ? Une description du contexte est d’abord donnée, s’arrêtant spécialement sur les ressources grammaticales pour les temps dans deux manuels. Ensuite, quatre extraits oraux de verbalisations et de dialogues collaboratifs sont analysés qualitativement pour documenter la sélection et l’intégration des ressources linguistiques dans le cours de l’activité. Dans l’analyse, on observe que, même tirées du manuel, les ressources n’empêchent pas l’erreur. Toutefois, elles peuvent également être modifiées et combinées à dessein pour compléter l’activité avantageusement, et même créées comme extensions de l’activité pour en faciliter la compréhension.

    This article focuses on the use of linguistic resources by 2nd year students at a university in Japan who perform reflexive activities on the so-called past tenses (past compound, imperfect and pluperfect). Linguistic resources appear as such only from the point of view of the learner as he or she is engaged in the course of the activity. In point of fact, how are these resources selected? How, then, are they integrated within the activity? A description of the context is first given, specifically dwelling on grammatical resources for tenses in two textbooks. Then, four verbal extracts of verbalizations and collaborative dialogues are qualitatively analyzed to report on the selection and integration of linguistics resources in the course of the activity. It is observed that, even taken from the textbook, they do not prevent errors. However, they can also be modified and combined on purpose to successfully complete the activity, and even be created as an extended part to assist its understanding.

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  • Tomoko YANO
    2019Volume 14Issue 1-2 Pages 41-52
    Published: 2019
    Released on J-STAGE: March 25, 2020
    JOURNAL FREE ACCESS

    Dans cette étude, dans le cadre d’une réflexion sur la formation des enseignants de français à l’université au Japon, nous avons examiné les qualifications requises pour les postes vacants en nous appuyant sur des documents relatifs au recrutement public. Nos analyses ont révélé que les enseignants chargés de l’enseignement de la langue française étaient des chercheurs de diverses disciplines et que les vérifications quant à leur compétence didactique étaient insuffisantes. Pour les universités, outre la nécessité d’organiser des stages de formation en didactique du français, il faut améliorer le système d’évaluation lors du recrutement d’enseignants et le contrôle des compétences didactiques grâce au développement du portfolio professionnel de l’enseignant.

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Compte rendu d´expériences pédagogiques
  • [in Japanese]
    2019Volume 14Issue 1-2 Pages 53-65
    Published: 2019
    Released on J-STAGE: March 25, 2020
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    Les niveaux de prononciation varient selon les apprenants et leurs objectifs varient aussi. Dans le cas d’une la classe nombreuse, il est presque impossible d‘enseigner la prononciation à chacun en prenant ce facteur de variété en considération. C’est pourquoi les apprenants ont besoin d’étudier avec autonomie en classe, comme en dehors de celle-ci. Le but de cet article est de présenter une façon efficace pour l’apprentissage autonome de la prononciation en classe. Dans ce but, nous avons utilisé « Pair work en group work » dans lequel les apprenants ont chacun à leur tour l’occasion de ne pas participer à l’activité pendant que les autres le font. Nous avons analysé un group work de débutantes qui ont été filmées. Par conséquent, l’analyse a montré que les apprenantes ont profité de ces occasions pour réfléchir sur la prononciation. Concrètement, les apprenantes attendant leur tour ont répété plusieurs phrases que les autres n’ont pas dites avec aisance ou imité celles que les autres ont prononcées. Donc, mettre dans le group work l’occasion de ne pas participer à l’activité est une façon efficace pour que les apprenants réfléchissent sur la prononciation par eux-même en classe.

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  • Masashi SHIMIZU
    2019Volume 14Issue 1-2 Pages 66-78
    Published: 2019
    Released on J-STAGE: March 25, 2020
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    L’approche pédagogique est centrée sur la création d’une série de vidéos réalisées dans un cours de français : Le principe est d’éditer un clip vidéo, dans lequel on peut entendre une chanson française que les étudiants chantent en présentant la région à laquelle ils appartiennent.

    La vidéo est proposée au plus grand nombre puisque le documentest disponible à tous et mis en partage pour toutes les personnes qui ne sont pas présentes dans la classe, via la plateforme Youtube.

    Il s’agit d’une méthode pédagogique active (Active Learning) combinée entre l’enseignement du français et la présentation du patrimoine régional. Par l’accomplissement de cette activité ludique qui inclue un réel travail de groupe, les étudiants sont capables d’apprendre non seulement la langue française, mais aussi d’acquérir des connaissances sur leur région, tout en la faisant découvrir aux francophones. Cette méthode est efficace pour inspirer les étudiants à apprendre le français et entretenir leur motivation notamment dans les facultés des sciences technologiques et sciences de l’agriculture.

    Fort de mon expérience de l’utilisation de cette méthode novatrice au sein de l’Université de Miyazaki, je vous rends compte de cette pratique et de ces résultats, je vous explique comment l’introduire dans un cours de français et comment la mettre en pratique avec succès.

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